Angola : Le président Jean François Ndongou attendu à Luanda

LUANDA (Equateur) — Le président de l’Assemblée nationale de la Transition, Jean François Ndongou est attendu à Luanda (Angola) sur invitation du Secrétaire général de l’UIP à l’occasion de la 147ᵉ Assemblée de l’Union Interparlementaire (UIP) et ses réunions connexes qui se tiendront à Luanda, du lundi 23 au vendredi 27 octobre prochain sur le thème : ‘’ L’action parlementaire pour la paix, la justice et des Institutions efficaces’’.

 

Nommé le 11 septembre dernier à la tête de l’Assemblée nationale de la Transition du Gabon par le président de la République, Jean François Ndongou prendra une part active aux assises de la 147e session de l’UIP.

 

Financier de formation, ancien ministre de l’Intérieur, ancien ministre délégué au Ministère des Affaires Étrangères, Jean François Ndongou ne sera pas à sa première épreuve dans le monde diplomatique au cours de cette rencontre de haut niveau.

 

Pour la circonstance, les anciens présidents de l’Assemblée nationale gabonaise, Faustin Boukoubi et Guy Nzouba Ndama ont reçu des invitations spéciales pour y prendre part.

 

La situation qui vient de se produire au Gabon est à l’origine de ces invitations et devrait vraisemblablement conduire les intéressés à s’exprimer sur la transition en cours.

 

Pour rappel, l’ancien président de l’Assemblée nationale gabonaise (13e Législature), Faustin Boukoubi jusqu’à la fin de son mandat, était premier Vice-président de l’Assemblée Parlementaire de la Francophonie, donc première autorité africaine du parlement de la francophonie.

 

En effet, les assises de l’Union interparlementaire constituent des moments d’échanges et de partage sur les préoccupations communes, les expériences et les solutions aux grands problèmes de l’heure.

 

Elles permettent par ailleurs de mettre l’accent sur les questions de démocratie et de droits de l’Homme dans le monde.

 

Ainsi, outre le thème principal, inscrit à l’ordre du jour des travaux, les délégués des États membres vont se pencher également sur la thématique dont a été saisie la Commission permanente de la Démocratie et des droits de l’Homme relativement au rôle du parlementaire dans la lutte contre la traite des enfants dans les orphelinats et sur les questions spécifiques à chaque région ou concernant l’actualité brûlante dans certains pays.

 

Au cours de ces quatre jours de travaux, la 147ᵉ Session de l’Union Interparlementaire, abordera aussi, dans les travaux en Commission, la situation qui prévaut au Moyen-Orient ainsi que les conclusions des rapports présentés par le forum des femmes parlementaires et celui des jeunes parlementaires, lesquels seront sanctionnés par des résolutions à la suite de leur présentation.

 

Il est également prévu l’élection du nouveau président de l’UIP au terme de ces assises.

 

Pour mémoire, l’UIP a été créé en 1889 par un petit groupe de parlementaires pour s’occuper de la promotion de la paix dans le monde à travers la diplomatie et le dialogue permanent entre parlementaires.

 

Au fil du temps et par des adhésions successives, elle est devenue un forum regroupant presque l’ensemble des Parlements nationaux du monde entier et compte aujourd’hui plus de 179 pays membres et 14 membres associés.

 

L’UIP favorise la diplomatie parlementaire et donne aux parlements et aux parlementaires les moyens de promouvoir la paix, la démocratie et le développement durable dans le monde grâce au dialogue permanent, à son esprit d’ouverture et d’écoute.

 

C’est ainsi que, contrairement à toutes les autres Institutions de même nature qui ont, sans attendre, mis sous sanction le Gabon, l’UIP n’a pas suspendu la participation de notre pays à ses activités, avant d’être édifiée sur les tenants et les aboutissants du changement survenu à la magistrature suprême.

 

Les communications des membres de la délégation gabonaise à ces assises contribueront Sûrement à lever les équivoques sur cette situation.

 

L’UIP est une organisation mondiale réunissant les différents parlements nationaux. Elle a pour mission de promouvoir la bonne gouvernance des institutions étatiques et les valeurs démocratiques au sein des États membres. Elle met à contribution pour se faire les parlementaires qui participent au quotidien à ses activités dans les domaines de la paix, de la démocratie, des droits de l’Homme, de l’égalité des sexes et de l’autonomisation des jeunes.

 

Jaulene LEMBEME

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Abonnez-vous à notre Newsletter