Gabon : Les députés disent OUI à la légalisation de l’homosexualité dans le pays
LIBREVILLE (Equateur) – En votant majoritairement le mardi 23 juin dernier pour la dépénalisation de la pratique de l’homosexualité, les députés gabonais qui sont soutenus dans leur élan par la Premier dame Sylvia Bongo Ondimba et le Premier ministre Julien Nkoghé Békalé, ont clairement affiché aux yeux du monde leur détermination à légaliser la pratique de l’homosexualité au Gabon.
Le Gabon vient de rentrer dans l’histoire des pays africains comme le Mozambique, l’Angola et le Botswana, qui reconnaissent et admettent la pratique de l’homosexualité. En votant majoritairement, le mardi 23 juin dernier pour la dépénalisation de l’homosexualité, les députés gabonais ont dit oui à la légalisation de cette pratique décriée sous d’autres cieux. Soutenus par la Première dame du Gabon, Sylvia Bongo Ondimba et le Chef du gouvernement, Julien Nkoghé Békalé, les parlementaires du Palais Léon Mba ont décidé de fouler aux pieds les us et coutume africaines.
Conséquences, plusieurs leaders religieux et politiques, ainsi que ceux de la société civile, ont marqué leur opposition et déception à travers plusieurs déclarations et posts sur les réseaux sociaux. Pour eux, il est hors de question d’autoriser une telle pratique qui va à l’encontre des us et coutume du Gabon. Une protestation qui peut se comprendre en regardant dans le fond, ce que signifie dépénaliser l’homosexualité.
Dépénaliser signifie soustraire une infraction, une action, à la sanction de la loi. Autrement dit, l’homosexualité n’est plus punie par la loi. C’est-à-dire que les homosexuels (Hommes et Femmes) peuvent continuer librement leur pratique immorale sans craindre d’être emprisonnés. Or, ce qui n’est pas puni par la loi, peut être vécu librement. On reconnait désormais aux homosexuels le droit de s’afficher et vivre leur amour en public n’en déplaise à certains. Il va sans dire que s’ils désirent légaliser leur union, les homos pourront désormais se marier dans les mairies et les églises.
En Europe et aux Etats unis notamment, où cette pratique est légale, les choses se passent ainsi. Dans les écoles primaires, les lycées et collèges, les universités et grandes écoles du Gabon, les gays pourront désormais s’afficher librement conformément à la loi. Ce qui va avoir un impact non négligeables sur l’éducation des jeunes gabonais, qui verront désormais l’homosexualité comme une pratique normale. Même si au Gabon on n’en est pas encore là, mais c’est ce qui va arriver avec la dépénalisation de l’homosexualité qui a été votée le mardi 23 juin dernier par les députés.
Quiconque oserait s’en prendre à un homosexuel sera puni par la loi pour homophobie. Il faut donc s’attendre à une modification de la Constitution gabonais qui dans son préambule proclame solennellement son attachement aux valeurs sociales profondes et traditionnelles gabonais, à son patrimoine culturel, matériel et spirituel, mais aussi au respect des libertés, des droits et des devoirs du citoyen.
Pour rappel, sur 45 pays en Afrique sub-saharienne, 28 disposent encore de législations interdisant ou réprimant l’homosexualité.
Levi NGOMA
C’est hommes et ses femmes en écharpes tri-colors ne représentent plus les populations gabonaises depuis mille ans. Qu’ont-ils à foutre de l’incidence de leurs votes? Honorables déshonorés, déshonorants et désavoués. C’est qu’il ne doivent pas leur siège aux votes des populations des circonscription qu’ils sont sensés représenter. Des élus ça? Non, des nommés et des parachutés dans les saints hémicycles de l’Assemblée Nationale et du Sénat, voila ceux que la majorité de ces compatriotes sont devant toute la nation. Qu’un tel projet de lois est pu être voté est un acte de trahison et de traîtrise envers le peuple gabonais.
Députés bouffent cadeaux! On vous paie pour rien, de l’argent jeter à l’eau.