Gabon/Affaire Jessica Marcy : Le Ministère de la Justice apporte des précisions 

LIBREVILLE (Equateur) — Le meurtre de la jeune Jessica Marcy Okome, survenu le 4 avril dernier, a fortement ébranlé les réseaux sociaux et accentué la psychose qui habite les populations depuis la mise en liberté de 1166 prisonniers par grâce présidentielle. C’est pourquoi, le Ministère de la Justice a décidé d’apporter quelques précisions dans un communiqué de presse publié le dimanche 7 avril dernier.

 

La grâce présidentielle accordée à plusieurs occupants de « Sans famille » est actuellement l’un des sujets les plus discutés sur la toile.

 

En effet, la population, méfiante, n’a pas accueilli cette nouvelle d’un bon œil. Et le meurtre violent, quelques jours après, de la jeune Jessica Marcy Okome, semble démontrer que ses doutes étaient fondés.

 

C’est pourquoi le Ministère de la Justice a décidé de s’exprimer sur l’identité du présumé meurtrier et d’autre part sur les mesures qui encadrent et accompagnent la mise en liberté de ces prisonniers.

 

Ainsi, le jeune homme arrêté par les agents de la DGR dans la nuit du 5 au 6 avril dernier serait un certain Ndong Franklin Dany, 21 ans, inculpé de vol aggravé et association de malfaiteurs puis placé sous mandat de dépôt le 6 juillet 2022 avant de bénéficier d’une liberté provisoire le 19 juillet 2023. Ce qui démontre bien qu’il ne faisait pas partie de la vague de prisonniers graciés.

 

À ce sujet, on apprend que les bénéficiaires de ladite grâce, majoritairement des femmes, des jeunes et des personnes âgées, ne font pas partie de ceux s’étant rendus coupables de délits graves tels que les homicides volontaires, le trafic d’enfants, le vol à mains armées et le trafic d’ivoire.

 

De plus, ils bénéficieraient de formations à plusieurs métiers tels que la mécanique, la construction de bâtiments, la plomberie, etc. Tandis que les enfants mineurs seraient scolarisés.

 

Par ce communiqué, le Ministère souhaite présenter ses condoléances à la famille endeuillée, et rassurer les populations.

 

D’ailleurs, l’enquête se poursuit toujours pour que les coupables puissent payer pour leurs actes.

 

Naomie ONTSIA

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