Le gouvernement pour un statut particulier des communicateurs

LIBREVILLE (Equateur) – Pour le Premier ministre, Emmanuel Issoze Ngondet, le statut particulier (prime d’astreinte et prime de risque) est un droit qui doit être accordé aux communicateurs du public, à condition qu’il soit conforme au cadre légal.

 

« C’est une préoccupation fondée et le gouvernement ne peut ne pas y accorder la plus grande attention. Je sais que la question a régulièrement été évoquée. Nous avons tenu à des moments, des réunions interministérielles à ce sujet. Je pense que le ministre d’Etat en charge de la communication, est disposé à être à votre écoute et examiner au fond cette question, et soumettre au gouvernement la solution appropriée pour que vous puissiez entrer dans vos droits. Mais le gouvernement regardera aussi en fonction du cadre légal », a déclaré Emmanuel Issoze Ngondet.

 

Un sujet de satisfaction pour le secrétaire général du Syndicat des professionnels de la communication (Syprocom), Vibrien Asseko, qui rappelle que le statut particulier des communicateurs est une loi prise en 1976 et qui n’est toujours pas effective.

 

« Ce statut particulier qui est dans les couloirs depuis plusieurs années, est une loi qui a été prise depuis 1976. Elle désigne la spécificité des communicateurs qui sont astreints à certaines obligations (…). Nous nous réjouissons que le Premier ministre qui est arrivé cet après-midi dans nos locaux, puisse empocher dans le même sens que le combat que nous menons. Nous espérons que cette loi sera exhumée et appliquée, car ce qui manque en réalité est un décret d’application », a soutenu le secrétaire général du Syprocom.

 

Il a également souhaité que les communicateurs soient désormais concernés par le décret 502 signé au mois de mai 2017 par le Premier ministre, et qui est une bonification accordé aux ministères dont les métiers sont contraignants. Pour l’heure, seuls les ministères de l’éducation nationale, de l’enseignement supérieur, des affaires sociales et de la santé, sont concernés par ce décret 502.

 

 

Levi NGOMA

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