Fin du premier trimestre scolaire : Des résultats peu satisfaisants dans les classes d’examens

LIBREVILLE (Equateur) – Le faible taux de réussite obtenu dans les classes d’examens, qui se situe à moins de 50%, serait du au fait que plusieurs élèves abandonnent les salles de classes pour se rendre dans les prépas Bac et Bepc, où ils pensent obtenir facilement leurs sésames.

 

Les résultats du premier trimestre dans la plupart des établissements scolaires de Libreville, sont peu satisfaisants, surtout dans les classes d’examens. Si on peut se réjouir du taux de réussite compris entre 40 et 50% pour les classes intermédiaires, ce n’est pas le cas des classes de 3ème et Terminales.

 

Que ce soit au Lycée national Léon Mba ou de Paul Indjédjé Gondjout, en passant par le Lycée Mohamed Arissani de Nzeng-Ayong, les résultats sont quasiment les mêmes. Le taux de réussite se situerait en dessous des 40%. D’après le proviseur du Lycée National Léon Mba, Nadège Nang Mayombo, les prépas Bac et Bepc seraient responsables de cette situation, ainsi que les parents d’élèves, qui semblent ne pas contrôler la scolarité de leurs enfants.

 

« C’est une tendance qui est générale. Les résultats ne sont pas ceux qu’on attendait. Les résultats de 2nd et 1ère sont acceptables, mais la déception est au niveau de nos futurs candidats aux examens, qui abandonnent les salles de classes pour aller dans les prépas, parce qu’ils pensent que c’est la clé de la réussite », a-t-elle confié.

 

Pour remédier à la situation, Nadège Nang Mayombo envisage convoquer les parents d’élève et prendre d’autres dispositions, pour améliorer les résultats au prochain trimestre.

 

Même son de cloche au Lycée Mohamed Arrisani de Nzeng-Ayong, où le proviseur de cet établissement, Ruth Tathis Livikou, a tenu une réunion avec l’association des parents d’élèves (APE), pour trouver des solutions au problème. Il s’agissait également, au cours de cette rencontre, d’échanger sur l’insécurité qui sévit en milieu scolaire. « Nous avons eu cette année 4 à 5 exclusions définitives pour bagarre avec une arme blanche, avec les enseignants, et pour consommation de kobolo. Nous avons tenu à interpeller les parents », a-t-elle déclaré.

 

James RHANDAL

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