Le gouvernement met en garde des leaders de l’opposition et de la société civile

LIBREVILLE (Equateur) – Dans un communiqué lu vendredi 8 mars dernier à Libreville, par son porte-parole, le gouvernement gabonais menace d’ester en justice ce groupe de leaders de l’opposition et de la société civile qui depuis quelques jours, dans un mouvement dénommé « Appel à agir », exigent des autorités gabonaises toute la vérité sur l’état de santé réel du président gabonais, Ali Bongo Ondimba.

 

« Depuis quelques jours, le gouvernement de la République constate, pour le déplorer, que certains de nos compatriotes, leaders de partis politiques, responsables syndicaux, membres de la société civile, s’illustrent par des actes et des propos désobligeants à l’égard des personnalités politiques tout en appelant à la désobéissance et à la rébellion contre les institutions régulièrement établies (…). Aussi, tient-il à mettre fermement en garde les auteurs de ces actes, qui sont de nature à troubler l’ordre public et la paix sociale, et à les informer de ce que toutes nouvelles dérives de cette nature exposeront leurs auteurs aux poursuites judiciaires prévues en la matière pour que force reste à la loi », a déclaré le porte-parole du gouvernement, Nanette Longa-Makinda.

 

En effet, la semaine dernière à la chambre de commerce de Libreville, des leaders de l’opposition et de la société civile, ont tenu une conférence de presse pour dénoncer les allers-retours à Libreville du président gabonais, qu’ils qualifient « d’imposture » savamment orchestrée par les autorités gabonaises dont la présidente de la Cour Constitutionnelle, qui d’après eux, chercheraient à cacher l’incapacité physique et intellectuelle d’Ali Bongo Ondimba à continuer de présider aux destinés du Gabon.

 

Aussi, ont-ils annoncé la mis en œuvre de certaines actions, pour réclamer la vérité sur l’état de santé réel du président gabonais, et amener la Cour Constitutionnelle à faire constater la vacance du pouvoir. A cet effet, ils ont demandé à toutes les forces vives de la nation à se joindre à leur mouvement pacifique.

 

Levi NGOMA

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