Brice Laccruche Alihanga lance aussi un ‘’Appel à agir’’

LIBREVILLE (Equateur) – Loin de l’appel à agir de certains opposants et de la société civile pour demander à la Cour Constitutionnelle de faire constater la vacance du pouvoir, le directeur de cabinet d’Ali Bongo Ondimba, demande plutôt aux gabonais de s’investir pour contribuer au développement de leur pays.

 

C’est sur sa page facebook et sur la plateforme ‘’We are Gabon’’, que le directeur de cabinet du président gabonais Ali Bongo Ondimba, a adressé le mercredi 20 mars dernier, à la population gabonaise un ‘’Appel à agir’’ pour participer au développement du Gabon.

 

« Concrètement, nous appelons, conformément au vœu de SE le président de la République, M. Ali Bongo Ondimba, les gabonais, dans les 9 provinces de notre pays, les 48 départements, les 52 communes, à mettre en œuvre régulièrement, et pas seulement ponctuellement, des actions concrètes destinés à améliorer tangiblement et durablement leur cadre de vie. Des exemples ? Curer les canaux, nettoyer les rues, réparer les écoles, les bancs publics dégradés, s’occuper de nos aînés, des plus jeunes via du soutien scolaire etc », déclare-t-il.

 

Pour Brice Laccruche Alihanga, son ‘’Appel à agir’’ est loin de celui lancé par une frange minoritaire de la classe politique et de la société civile gabonaise, qui portent sur un sujet très éloigné des préoccupations des gabonais. Faisant allusion à la santé d’Ali Bongo Ondimba et de la vacance du pouvoir. « Il ne s’agit pas de dénoncer de manière incantatoire je ne sais quoi, mais d’appeler nos concitoyens à s’engager. S’engager pour mener de manière concrète sur le terrain, à leur échelle, des actions visant le bien commun, celui de la collectivité », soutient-il.

 

  1. Alihanga promet que tous les gabonais qui s’engageront en faveur de son ‘’Appel à agir’’, pour le bien être de la collectivité, seront soutenus et encadrés. « (…) ils pourront compter sur la mobilisation et l’encadrement d’associations et de nombreuses autres organisations », confie-t-il.

 

D’après le directeur de cabinet de la présidence de la République, il ne s’agit nullement pour les gabonais, de se substituer à l’Etat, mais au contraire, de l’épauler dans l’accomplissement de certaines de ses missions de service public. « Celles précisément qui permettent d’améliorer rapidement, concrètement leur cadre de vie. Telle est d’ailleurs la conception de l’Etat moderne de notre président. (…) si les pouvoirs publics peuvent faire beaucoup, la société a également sa part de devoir à accomplir dans la réalisation du bien commun. L’implication des citoyens et l’action des pouvoirs publics ne s’opposent pas. Au contraire, elles se complètent », conclut-il.

 

 

Levi NGOMA

 

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