Journée nationale de la femme : Une marche pour protester contre les violences faites aux femmes

LIBREVILLE (Equateur) – A l’occasion de la journée nationale de la femme, la Première dame du Gabon, Sylvia Bongo Ondimba, a organisée ce mercredi 17 avril à Libreville, une marche de protestation contre les violences faites aux femmes au Gabon.

 

La marche qui a enregistré la participation des milliers de femmes et jeunes filles en provenance des différents quartiers des communes de Libreville, Owendo et Akanda, a démarré au rond-point de la démocratie. Conduite par la Première dame du Gabon, Sylvia Bongo Ondimba, la marche a pris la direction du Palais Léon Mba, où l’épouse du président gabonais, a prononcé un discours en présence du président de l’Assemblée nationale, Faustin Boukoubi et des députés.

 

Dans son laïus de circonstance, Sylvia Bongo Ondimba, a appelé les femmes à s’opposer aux différentes formes de violences dont elles sont victimes au quotidien, notamment les violences conjugales. « Nous marchons pour dire non, non  aux violences faites aux femmes, particulièrement aux violences conjugales, non à la cruauté des bourreaux… », a-t-elle déclaré.

 

S’adressant particulièrement au président de l’Assemblée nationale, Faustin Boukoubi, la Première dame du Gabon, a demandé à ce dernier et ses collègues députés, de se plancher sur les violences faites aux femmes au Gabon, en prenant des textes qui la protège. « Monsieur le président, c’est le Parlement qui prend des textes en partage avec le gouvernement, et qui veille à leur application. Toute sanction commence par vous et avec vous. Aussi, puissiez-vous entendre nos voix, non seulement les voix des milliers de femmes qui se sont mobilisées en ce jour, mais aussi la grande majorité silencieuse, résignée, qui se tait par pudeur, par honte … », a martelé Sylvia Bongo Ondimba.

 

S’inscrivant dans la logique de la Première dame, l’honorable Faustin Boukoubi a souligné que la lutte contre les violences faites aux femmes, devrait impliquer toutes les forces vives de la nation. « Il nous incombe de développer des synergies à tous les niveaux, plutôt que des cloisonnements, afin de prévenir, de déjouer d’éventuelles velléités préjudiciables », a-t-il soutenu.

 

Rappelons que c’est la deuxième fois au Gabon, que la Première dame Sylvia Bongo Ondimba, dépose un plaidoyer à l’Assemblée nationale. Il y a quelques années, elle l’avait fait pour dénoncer les crimes dits rituels. Aujourd’hui, elle réagit contre les violences à l’égard des femmes.

 

 

Levi NGOMA

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