Des organisations syndicales dites ‘’Jaunes’’ seraient corrompues par le gouvernement

LIBREVILLE (Equateur) – Une information rendue publique ce samedi 25 mai à Libreville, par le président de la centrale syndicale Dynamique unitaire (DU), Jean-Rémy Yama, qui soutient que ces organisations syndicales corrompues par le gouvernement, ont pour mission de faire la propagande du dialogue social au sein des administrations, alors que les préalables exigés n’ont pas été respectés.

 

Le président de la centrale syndicale Dynamique unitaire (DU), Jean-Rémy Yama, a animé un point de presse ce samedi 25 mai à son siège d’Awendjé, dans le 4ème arrondissement de la commune de Libreville. Il s’agissait pour le syndicaliste de dénoncer l’attitude de certains syndicats, qui auraient été corrompus par le gouvernement, pour soutenir le dialogue social proposé par le Premier ministre, Julien Nkoghé Békalé, dont l’objectif est de porter atteinte au bien-être des travailleurs.

 

« (…) le gouvernement de Julien Nkoghé Békalé procède activement à la corruption des organisations syndicales dites jaunes, pour des opérations de propagande du pseudo dialogue social au sein des administrations, afin d’amener les travailleurs à soutenir à leurs périls, les réformes qu’il entend faire passer », a déclaré le président de DU, avant d’ajouter que « Ce complot du gouvernement contre les travailleurs, serait un prétexte pour obtenir des bailleurs de fonds le financement de ce pseudo dialogue social dont la finalité serait la trêve sociale ».

 

Pour Jean-Rémy Yama, il est hors de question, qu’un tel dialogue se tienne, s’il ne garantit pas de meilleures conditions de vie et de travail, ainsi qu’une plus grande justice sociale tel que défini par l’organisation internationale du travail (OIT).

 

Mieux, le président de DU estime que sans le règlement au préalable de l’indisponibilité du président de la République, Ali Bongo Ondimba, le dialogue social voulu par le Chef du gouvernement, serait un échec. « Le pays nous interpelle. Rien ne peut être fait : dialogue social, annulation des mesures d’austérité, si ce problème d’indisponibilité n’est pas résolu. Malheureusement, c’est lui et lui seul seulement, c’est-à-dire Ali Bongo Ondimba, Chef de l’Etat, qui peut régler tous nos problèmes pour que règne la paix sociale », a soutenu Jean-Rémy Yama.

 

S’adressant à ses collègues syndicalistes et à l’ensemble des travailleurs, Jean-Rémy Yama les appelle à l’unité pour aboutir à la satisfaction de leurs revendications. « Comprenons une fois pour toute, que c’est unis que nous pouvons créer le rapport de force nécessaire pour aboutir à la satisfaction totale et globale de nos revendications », a-t-il souligné.

 

Par ailleurs, commentant l’actualité nationale, le président de DU s’est dit outré face au scandale sur la vente illicite et la disparition du Kevazingo, « qui vient à nouveau ternir l’image déjà écornée de notre pays ». Pour Jean-Rémy Yama, le ministère public qui s’est saisi de cette affaire doit engager des poursuites judiciaires contre les présumés coupables et les complices de ce trafic.

 

Se référant à l’article 33 de la constitution de la République, qui dispose que les membres du gouvernement son politiquement solidaire, le syndicaliste Yama exige la démission de tout le gouvernement de Julien Nkoghé Békalé, car soutient-il, « Ils sont pénalement responsables des crimes et délits commis dans l’exercice de leurs fonctions ».

 

 

Levi NGOMA

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Abonnez-vous à notre Newsletter