Le nouveau gouvernement compte 28 membres

LIBREVILLE (Equateur) – Le secrétaire général de la présidence de la République, Jean-Yves Teale, a publié ce lundi 10 juin à Libreville, le nouveau gouvernement qui compte désormais 28 membres dont 1 ministre d’Etat, 21 ministres et 6 ministres délégués.

 

La liste des membres du nouveau gouvernement a été publiée ce lundi 10 juin à Libreville, par le secrétaire général de la présidence de la République, Jean-Yves Teale. Il s’agit d’une liste de 28 membres contre 36 dans la précédente équipe, que le Premier ministre, Julien Nkoghé Békalé va désormais diriger pour concrétiser la vision du Chef de l’Etat, Ali Bongo Ondimba, qui souhaite l’amélioration significative des conditions de vie de la population gabonaise.

 

Le samedi 8 juin dernier, dans un discours à l’occasion du 10ème anniversaire du décès de feu Omar Bongo Ondimba, deuxième président de la République gabonaise, le Chef de l’Etat avait laissé entendre que certains membres de l’ancien gouvernement manquaient d’exemplarité, de probité et d’éthique, et qu’ils se préoccupaient de leurs intérêts personnels plutôt que celui du peuple. Un constat qui l’a donc obligé a demandé au Premier ministre, Julien Nkoghé Békalé, de remanier ce gouvernement et d’en réduire l’effectif.

 

« J’ai demandé au Premier ministre de former un nouveau gouvernement plus restreint constitué des femmes et d’hommes prêts à donner la priorité à l’intérêt général et capables de faire preuve d’exemplarité, de probité et d’éthique », avait déclaré le président gabonais.

 

En se référent à la déclaration du Chef de l’Etat, il est donc évident que les personnes nommées dans ce nouveau gouvernement, justifient d’une certaine probité morale et d’éthique, capables de prioriser l’intérêt général avant leurs ambitions personnelles, et d’œuvrer pour le bien-être des populations. Contrairement à ceux qui ont été évincés.

 

Par ailleurs, ce nouveau gouvernement de 28 membres, est aussi un signal fort du locataire du bord de mer envers la population gabonaise en général, et les partenaires sociaux en particulier. En effet, en réduisant la taille du gouvernement, Ali Bongo Ondimba réaffirme d’une part, sa volonté de réduire les charges de l’Etat, conformément aux orientations du Fonds monétaire international (FMI), pour un meilleur contrôle de l’économie nationale ; d’autre part, pour montrer sa détermination de faire de la bonne gouvernance le leitmotiv du développement économique du Gabon.

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