Règlementation du secteur informel au Gabon: La Cosyga interpelle le gouvernement

LIBREVILLE  (Equateur) – Au lendemain de sa participation à la formation sur le renforcement des capacités des organisations des travailleurs africains à s’engager dans la migration de main-d’œuvre, organisée à Nairobi au Kenyan du 21 au 26 octobre dernier par le Bureau international du travail (BIT), la Confédération syndicale gabonaise  (Cosyga) de Wenceslas Mba Nguema, a jugé utile d’interpeller le gouvernement gabonais, sur l’urgence d’encadrer les travailleurs exerçants des activités dites informelles.

 

La Confédération syndicale gabonaise  (Cosyga) était du 21 au 26 octobre dernier à Nairobi au Kenyan, où elle a pris part à une session de formation sur le renforcement des capacités des organisations des travailleurs africains à s’engager dans la migration de la main-d’œuvre, organisée par le Bureau international du travail  (BIT).

 

Pour le secrétaire général de la Cosyga, Wenceslas Mba Nguema, cette session de formation avait entre autres objectifs, d’étudier l’ensemble des textes règlementaires qui régissent le travail des étrangers dont la majorité exerce des commerces informels dans les territoires ou ils ne sont pas natifs.

 

« Donc cette session de formation à Nairobi au Kenyan, devait permettre aux participants dont la Cosyga, de comprendre comment certains pays ont-ils fait, pour endiguer le problème du secteur informel », a expliqué le SG de la Cosyga.

 

Le Gabon qui n’est pas épargné par cette situation, et qui semble s’intéresser très peu au secteur informel, doit se saisir de cette problématique, qui est un véritable manque à gagner pour son économie. C’est du moins ce que soutient M. Mba Nguema.

 

D’après le SG de la Cosyga, « Si l’environnement normatif évolue pour nos frères étrangers qui nous apportent leur force de travail, inévitablement, c’est la probabilité d’avoir plus de cotisations sociales à la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS). De même sur le plan économique, ce sont des impôts supplémentaires que les pouvoirs publics vont encaisser », a-t-il déclaré.

 

En règlementant le secteur informel, le syndicaliste estime que le gouvernement pourra lutter efficacement contre la fuite des capitaux à l’étrangers, et permettra également aux travailleurs de ce secteur, d’être syndiqués pour la défense de leurs droits.

 

« Nous demandons au gouvernement de donner la possibilité à ce secteur informel de devenir formel par l’entreprise d’un certain nombre d’actions. Il y a quelque temps par exemple, la CNSS allait dans les marchés pour immatriculer les commerçants. C’était aussi une occasion qui aurait permis d’immatriculer les commerçants informels », a-t-il conclu.

 

Levi NGOMA 

 

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