Gabon : Un gendarme poignardé mortellement par sa concubine

LIBREVILLE (Equateur) – Il s’agit d’un adjudant de la Gendarmerie nationale en poste à l’EGM et dont l’identité ne nous a pas été révélée, qui a été poignardé mortellement par sa concubine, mercredi 18 mai dernier dans la nuit. Crime passionnel ou légitime défense? Lecture.

 

D’après certaines informations, le jeune adjudant âgé probablement de 37 ans et appelé affectueusement par ses proches ‘’Petit Dicky’’, a été poignardé mortellement par sa concubine dont nous ignorons également l’identité. Selon nos sources, la victime aurait reçu un coup de poignard à la poitrine et au niveau du cou. C’est du moins ce que laissent penser les images de ce crime, confie une source policière, qui précise que la présumée meurtrière a été arrêtée jeudi 19 mai dernier par la Direction générale des recherches (DGR).

 

Mais que s’est-il donc passé ? Selon des sources policières, il pourrait s’agir d’un crime passionnel, une scène de jalousie qui aurait pris des proportions incontrôlées. Une version que démentent les proches de la présumée meurtrière, qui énoncent plutôt la thèse de la légitime défense suite à la violence physique dont cette dernière était régulièrement victime. En effet, apprend-on, l’adjudant battait constamment sa concubine qui le dissimulait par amour.

 

« Ce gendarme était très violent. Il battait cette dernière. Pour un rien, il se défoulait sur elle. Et souvent, elle le cachait en nous disant qu’elle s’était cognée. Mais tout le monde au quartier savait, qu’il battait la pauvre. C’est ainsi que dans la nuit de mercredi dernier, il est rentré tard. Ils ont commencé à se disputer comme d’habitude. Le défunt a pris leur fameuse matraque et a commencé à la battre. Et pour se défendre, elle a dû certainement prendre ce couteau et le pire est arrivé. C’était donc de la légitime défense face à un homme violent », confie une source proche de la présumée meurtrière.

 

Dans tous les cas, l’enquête de la DGR permettra de comprendre ce qui s’est réellement passé. Et s’il est avéré que la présumée meurtrière s’est défendue face à la supposée violence de son compagnon, elle devrait jouir des circonstances atténuantes. La Première Dame du Gabon, Sylvia Bongo Ondimba devrait prendre en charge ce dossier, car on serait en présence d’une violence à l’égard de la femme et qui malheureusement a viré au drame. Affaire à suivre.

 

 

Levi NGOMA

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Abonnez-vous à notre Newsletter