Gabon : Bientôt une nouvelle concertation élargie à la société civile

LIBREVILLE (Equateur) – Cette annonce faite par le président gabonais, Ali Bongo Ondimba, lors de la cérémonie de lancement des travaux du dialogue politique, lundi 13 février dernier, est une réponse à la forte sollicitation de la société civile de participer au dialogue politique, qui rappelons-le, a pour objectif selon le Chef de l’État, de renforcer la démocratie et les élections aux lendemains apaisés, afin que la paix et la concorde continuent de régner dans le pays.

 

Pour Ali Bongo Ondimba, la concertation qu’il a initiée ne devrait pas concerner uniquement les questions politiques ou électorales. Les questions économiques et sociales devraient aussi être abordées et scrutées par toutes les forces vives de la nation, car il en va de la stabilité du pays. D’où sa décision d’organiser, le plus tôt possible, une nouvelle concertation à caractère économique et social.

 

« Les questions électorales ne nous font pas perdre de vue les questions économiques et sociales. Aussi, ai-je instruit le gouvernement d’organiser, dans les prochains jours, une large concertation y relative », a-t-il annoncé.

 

Permettre à chacun d’apporter sa pierre à l’édifice du Gabon dans des secteurs d’activités (économique et social) en proie à d’énormes troubles depuis plusieurs années, semble l’objectif recherché par Ali Bongo Ondimba.

 

Par l’organisation de ce prochain dialogue national, auquel participeront toutes les forces vives de la nation, le président gabonais veut certainement obliger le patronat, le gouvernement, les organisations syndicales et la société civile, entre autres, à discuter et à s’entendre sur ce qui doit être fait pour relancer l’économie, créer des emplois, améliorer l’offre de santé, instaurer une paix sociale durable au sein des entreprises et des administrations secouées par des grèves, etc.

 

En effet, à quoi servirait-il d’avoir des élections apaisées, si la paix et la concorde ne règnent pas dans le pays du fait des grèves des travailleurs maltraités et méprisés par les employeurs ; des retraités qui peinent toujours à recevoir l’intégralité de leurs pensions ; du manque d’emploi pour les jeunes diplômés ; des difficultés à se faire soigner dans les hôpitaux publics ; de l’impuissance de la justice face aux crimes de sang, etc. Autant de questions qui préoccupent le Chef de l’État, et qui doivent être traités par toutes les forces vives de la nation au nom de la paix et de la stabilité du pays.

 

Il revient désormais au Premier ministre, Alain-Claude Bilie-By-Nze, d’organiser ce cadre d’échange le plus tôt possible.

 

 

Jaulene LEMBEME

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