Gabon : Le CLR d’Assélé dénonce les agissements du Parti au pouvoir

LIBREVILLE (Equateur) – Le Centre des libéraux réformateurs (CLR), membre de la Majorité Républicaine pour l’Émergence a dénoncé, samedi 22 avril dernier, au cours d’une réunion, l’attitude du Parti démocratique gabonais (PDG, pouvoir), chef de file de la Majorité, qui semble préparer les échéances électorales avenirs sans tenir compte des autres membres de ce regroupement des partis politiques proches du pouvoir.

 

Le président du Centre des libéraux réformateurs (CLR, Majorité), Jean-Boniface Assélé est très remonté contre le Parti démocratique gabonais (PDG, pouvoir) de son neveu et président de la République, Ali Bongo Ondimba. Pour cause, le Parti au pouvoir parait avoir décidé de faire cavalier seul, dans les préparatifs des futures échéances électorales.

 

Une attitude que digère mal le président du CLR, d’autant plus que sa formation politique est membre de la Majorité Républicaine pour l’Émergence (regroupement des partis politiques proches du pouvoir) dont le PDG assure la présidence.

 

« Moi, je suis choqué un petit peu, parce que nous sommes dans la Majorité. Nous sommes des frères, et on ne peut pas faire sans nous par moment. Lorsqu’il y a une situation, qui demande à ce que les membres de la Majorité soient là, qu’on nous appelle aussi. Sinon, nous allons vers un parti unique. Et le fait, que les autres ne soient pas là, ça m’embête un peu et je refuse cette manière de faire », a déploré Jean-Boniface Assélé, président du CLR.

 

Et pour éviter toutes surprises désagréables de la part du PDG, le directoire du CLR qui a tenu une importante réunion samedi 22 avril dernier à son QG de Sogatol, dans le 4ème arrondissement de la commune de Libreville, a décidé de mettre sur pied des stratégies pour une meilleure organisation des élections avenirs, afin de mieux défendre ses intérêts.

 

Par ailleurs, Jean-Boniface Assélé a annoncé, que les candidats du CLR pour les prochaines échéances électorales, seront connus dans les prochains jours.

 

 

Cynthia NTSAME

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