Gabon : Le 1er Mai célébré sous le sceau du dialogue social à la SOBRAGA
LIBREVILLE (Equateur) – Le personnel de la Société des Brasseries du Gabon (SOBRAGA) a célébré avec faste la traditionnelle fête du travail. Une occasion pour le Syndicat des Travailleurs des Brasseries du Gabon (SYTRABGA), d’encourager le Directeur général, Fabrice Bonatti, à maintenir le dialogue social qu’il a su impulser comme mode de fonctionnement.
Le Gabon, à l’instar de la communauté internationale, a célébré lundi 1er mai dernier la traditionnelle fête du travail. A cette occasion, les travailleurs de diverses entreprises du pays, se sont mobilisés, parmi lesquels ceux de la Société des Brasseries du Gabon (SOBRAGA) d’Owendo.
Réunis autour d’un repas apprêté pour l’occasion au siège de l’entreprise sis à Owendo, en présence de leur Directeur général, Fabrice Bonatti accompagné de la mairesse d’Owendo, Jeanne Mbagou, les travailleurs de la Société des brasseries ont célébré le 1er mai avec enthousiasme pour exprimer leur joie.
En s’appuyant sur la thématique de cette commémoration, notamment « Le dialogue social permanent : une garantie pour un travail décent et une stabilité économique », le président du Syndicat des Travailleurs des Brasseries du Gabon (SYTRABGA), Jean-Claude Bekale, a encouragé le Directeur général de l’entreprise, Fabrice Bonatti, a toujours œuvré pour le maintien du dialogue social au sein de la SOBRAGA.
« Le dialogue social est un instrument, un dispositif pour une meilleure gouvernance dans de nombreux domaines, et sa pertinence est liée à chaque effort de rendre l’économie plus performante et plus compétitive, et de contribuer à une société plus stable et plus équitable. (…) Pour nous, à la SOBRAGA, le dialogue social est un mode de fonctionnement », a rappelé le syndicaliste au nom des travailleurs de l’entreprise.
A cet effet, Jean-Claude Bekale a tenu à interpeller le Directeur général sur quelques préoccupations des travailleurs, notamment sur l’effectivité d’une structure organisationnelle leur permettant d’avoir une meilleure visibilité sur leur carrière professionnelle. « A cet égard, nous voulons rappeler, que nous, partenaires sociaux, sommes disposés à participer à la mise en œuvre de ce projet comme nous l’avons toujours fait », a-t-il déclaré.
Nonobstant cette revendication, les travailleurs de la SOBRAGA ont également souhaité, « que les points restant lors de nos dernières négociations trouvent enfin des solutions. Nous refusons de mettre les accords obtenus lors des dernières négociations sociales dans les tiroirs de l’oubli, je voudrais parler de la pesée des postes », a souligné le président du SYTRABGA.
La célébration du 1er Mai à la SOBRAGA s’est poursuivie par la prestation de quelques artistes. Le rendez-vous a été pris pour l’année prochaine.
James RHANDAL