« Nous avons épuisé toutes les voies légales et diplomatique, désormais ça passe ou ça casse » Jean Ping

LIBREVILLE (Equateur) – Cette déclaration qui sonne comme un appel au soulèvement, a été adressée par le leader de la CNR à ses partisans, qui se sont rassemblés samedi 15 décembre dernier à son QG des charbonnages, dans le 1er arrondissement de Libreville.

« Je ne vous retiens plus, la voie est libre », a lancé Jean Ping à ses partisans. Le leader de la Coalition de la nouvelle république (CNR), déclare avoir épuisé toutes les voies de recours légales, pour revendiquer sa victoire à l’élection présidentielle de 2016, en tant que président légitime du Gabon dit-il.

Après deux ans de revendication et infructueuses auprès des instances nationales et internationales, l’ancien candidat consensuel de l’opposition gabonaise à la dernière élection présidentielle, a décidé d’utiliser désormais le rapport de force.

« J’ai toujours pensé qu’il faut avoir deux fers au feu. Un fer qui concerne la négociation, et un autre qui concerne le rapport de force », a-t-il déclaré, avant d’ajouter que le temps de la négociation  et du rassemblement était fini.

Au terme de cette rencontre, les partisans de Jean Ping qui étaient estimés à près de 500 environs, ont improvisé une marche, qui a été interrompue à coup de grenades lacrymogène et des fumigènes, par les forces de l’ordre qui ont par ailleurs procédé à quelques interpellations.

 

James RHANDAL        

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