Gabon : La FETRAG section santé en tournée de sensibilisation

LIBREVILLE (Equateur) – La section interprofessionnelle de santé de la Fédération des Travailleurs du Gabon (FETRAG) a initié ce lundi 15 janvier une série de rencontre avec l’ensemble des personnels du secteur santé, afin de les édifier entre autres, sur le cahier de revendications déposé sur la table du ministre de la santé, Pr. Adrien Mougougou.

 

Pour la première étape, c’est la Direction centrale des ressources humaines (DCRH) du Ministère de la santé, qui a accueilli le bureau de la section interprofessionnelle de santé de la FETRAG. D’après Judicaël Mombo Mombo, secrétaire général de cette section syndicale, « Notre sortie de cet après-midi avait deux objectifs à savoir : Revisiter le cahier des charges qui avait été déposé sur la table du ministre, d’une part ; et sensibiliser le personnel de santé sur le comportement à adopter pendant cette période exceptionnelle de transition, d’autre part ».

 

Concernant le cahier des charges, le syndicaliste a expliqué que les différents points évoqués par la FETRAG-Santé, ont été approuvés par la base, notamment le problème de la non application de la gratuité des soins des personnels de santé et leurs ayant droits, la discrimination des fonctions d’appui dans l’attribution de la prime de servitude et des risques sanitaires, la mauvaise répartition des 1200 postes budgétaires alloués par le CTRI, le détournement des recettes des hôpitaux sous forme des primes et autres avantages par les agences comptables et contrôleurs budgétaires, pour ne citer que ceux-là.

 

Sur la sensibilisation, Judicaël Mombo Mombo  est revenu sur la nécessité pour le personnel de santé d’accompagner les autorités de la Transition dans leur noble vision de restaurer la dignité du peuple gabonais à travers une meilleure prise en charge des patients, « un meilleur accueil des usagers et leur sens élevé du professionnalisme. C’est de cette façon, malgré leur feuille de route, que nous pouvons attirer un regard favorable de la part des autorités sur notre cahier de charges », a-t- il conclu.

 

 

Levi NGOMA

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Abonnez-vous à notre Newsletter