Dix structures sanitaires privées fermées par le ministère de la santé

LIBREVILLE (Equateur) – Ces structures sanitaires qui ne sont pas en règle sur le plan administratif et technique, ont été fermées mardi 29 janvier dernier, par le ministère de la santé, qu’assistait le parquet de Libreville.

 

En décembre 2018, après une opération de contrôle du ministère de la santé, un délai avait été accordé aux structures sanitaires privées illégales de Libreville et Owendo, afin qu’elles puissent se conformer à la réglementation en vigueur en République gabonaise. C’est donc au terme de ce délai de conformité, que le ministère de la santé a décidé d’agir mardi dernier, en procédant à la fermeture systématique d’une dizaine d’établissements sanitaires.

 

« Nous avons visité une dizaine de structures sanitaires. Et au cours de cette visite, nous avons fermés les dix structures. Parmi elles, nous avons accordé 24h à une structure qui avait des malades hospitalisés, pour qu’elle puisse les évacuer dans les établissements publics », a affirmé le secrétaire général du ministère de la santé, Guy Patrick Obiang Ndong.

D’après le Dr. Guy Patrick Obiang Ndong, le caractère dangereux de ces structures, qui fonctionnent dans un état insalubre et sans documents leurs autorisant d’exercer la médecine au Gabon, justifient largement leur fermeture. « Les responsables des structures que nous avons visités ne sont pas sérieux, car lorsque nous regardons l’état de leurs structures sanitaires met en danger la population. Et c’est pourquoi nous n’avons pas hésité à les fermer, pour que la population soit protégée. C’est le rôle du ministère de la santé », a-t-il soutenu.

 

Toutefois, pour battre en brèche toutes supputations, qui donneraient l’impression que le ministère de la santé en veut aux structures sanitaires privée, le SG de la santé souligne que « l’objectif de cette opération n’est pas de mettre fin à la médecine privée, mais plutôt de l’accompagner, pour que cette médecine se fasse dans les normes, qui contribue à l’amélioration de notre système de santé ».

 

Précisons que cette opération a permis au parquet de Libreville, qui assistait le ministère de la santé, d’interpeller plusieurs dirigeants de ces structures sanitaires, pour défaut de carte de séjour.

 

 

James RHANDAL

 

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