L’Ohada ouvre sa 47ème session du Conseil des ministres à Libreville

LIBREVILLE (Equateur) – Présidé par le ministre gabonais en charge de la Justice et des Droits humains, Garde des sceaux, Edgard Anicet Mboumbou Miyakou, les Etats membres de l’Organisation pour l’harmonisation en Afrique du droit des Affaires (Ohada) sont présents à Libreville, dans le cadre de la 47ème session du Conseil des ministres de cette institution.

 

Les travaux de la 47ème session du Conseil des ministres de l’Ohada, ont été lancés ce mercredi 30 janvier à Libreville, par le Premier ministre gabonais, Julien Nkoghé Békalé, en présence du ministre d’Etat en charge de la Justice et des Droits humains, Garde des sceaux, Edgard Anicet Mboumbou Miyakou, et des représentants des Etats membres.

 

Pour le Premier ministre gabonais, cet évènement qui coïncide avec le 25ème anniversaire de l’Ohada, est l’occasion de faire le bilan des actions menées et du chemin parcouru, en vue de consolider les acquis qui font aujourd’hui de l’Ohada, un modèle d’intégration et un motif légitime de fierté.

Aussi, a-t-il encouragé les dirigeants de l’Ohada, à œuvrer davantage pour que cette institution soit toujours une référence en Afrique et dans le monde. Pour ce faire, un accent particulier doit être mis sur la compétence, l’efficacité et la bonne gouvernance. «La compétence, l’efficacité, l’éthique la transparence et l’intégrité dans la gestion doivent être au cœur du fonctionnement  des organes de l’institution au quotidien», a-t-il insisté.

 

Pour sa part, le secrétaire permanent de l’Ohada, Pr. Dorothée Cossi Sossa, a fait le bilan des actions menées par l’institution. Il a souligné que sur le plan législatif entre autres, l’Ohada a aujourd’hui dix Actes uniformes dans des domaines substantiels du droit des affaires ; dix Etats ont reçu le nouveau logiciel Registre de Commerce et du Crédit Mobilier (RCCM)-OHADA. « Les sept autres pays vont recevoir les mêmes équipements dans les mois à venir, sur le financement additionnel du Groupe de la Banque Mondiale dans le cadre du PACI », a-t-il dit.

 

Peu après l’ouverture des travaux par le Premier ministre gabonais, le représentant de la Banque mondiale, Issa Faye, partenaire de l’Ohada, a présenté un rapport régional qui évalue l’impact des réformes de la Banque mondiale en Afrique durant les dix dernières années. «Ce sont des résultats assez salutaires qui touchent non seulement les pays les plus développés de la région, mais aussi les pays qui sont dans les conflits. Ce sont  des réformes aussi qui permettent d’améliorer l’environnement des affaires, le niveau d’enregistrement des entreprises et qui a pour effet en finalité d’améliorer les conditions de vie des populations», a-t-il précisé.

 

Cette 47ème session de l’Ohada s’achève ce jeudi 31 janvier à Libreville.

 

 

Levi NGOMA

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