La Conasysed exige la régularisation de la situation administrative des enseignants en grèves

LIBREVILLE (Equateur) – Dans une lettre adressée le lundi 12 février dernier au premier Ministre Julien Nkoghé Békalé, la Confédération nationale des syndicats du secteur éducation (Conasysed), menace de recourir à toute action légale visant à faire aboutir ledit dossier et de saisir les juridictions compétentes.

 

« Nous avons l’honneur de solliciter de toute urgence de votre bienveillance, la régularisation de la situation administrative et financière des enseignants travaillant depuis de nombreuses années sans salaires faute de postes budgétaires. Ces milliers d’enseignants sont pour la plupart issus de l’Ecole normale d’instituteurs (Eni), de l’Ecole normale supérieure (Ens) et autres, des promotions 2015, 2016 etc », déclare dans cette correspondance, Simon Ndong Edzo, délégué général de la Conasysed.

Simon Ndong Edzo, délégué général de la Conasysed

 

D’après Simon Ndong Edzo, c’est pour révendiquer pacifiquement leur droit, que lesdits enseignants ont entrepris une grève de la faim devant la Cathédrale Sainte Marie de Libreville, en dépit dit-il, des menaces et intimidations. S’appuyant sur l’article 78 et 117 de la loi n°001/2005 du 4 février 2005, portant statut général de la fonction publique, le délégué général de la Conasysed rappelle au Chef du gouvernement, que l’agent public a droit après service fait, à une juste rémunération, et que la prise de service est l’acte par lequel l’agent public prend et exerce effectivement ses fonctions. Ce qui lui donne droit à une rémunération  et aux avantages attachés à l’emploi concerné, et qui ne peut être antérieure à l’obtention du poste budgétaire.

 

« Au regard de tout ce qui précède, la Conasysed , agent de promotion et de défense des droits de l’homme, attend de l’administration dont vous êtes le Chef, la régularisation de toute urgence de la situation administrative et financière de ces milliers d’enseignants qui croupissent actuellement sous le poids de la misère et de la souffrance », insiste la Conasysed, qui menace d’entreprendre toutes les actions légales visant à faire aboutir ledit dossier et de saisir les juridictions compétentes.

 

 

Levi NGOMA 

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