Affaire BGFIBANK Gabon contre Maitre Alfred Bongo : Le mystère du milliard disparu enfin dévoilé !

LIBREVILLE (Equateur) – D’après l’avocat de la Banque internationale BGFIBANK Gabon, Me Raymond Obame Sima, qui a tenu une conférence de presse ce jeudi 11 avril à Libreville, c’est le notaire Alfred Bongo qui a dépensé les sommes recherchées.

 

Depuis quelques semaines, le groupe bancaire BGFI est victime d’une cabale médiatique, l’accusant d’avoir fait disparaître sans justification crédible la somme d’un milliard cinq cents millions (1.500.000.000) de francs CFA du compte séquestre du notaire Alfred Bongo, ouvert dans les livres de ladite banque. Une cabale orchestrée par Me. Alfred Bongo pour exiger du groupe bancaire dont il est client des explications quant à la disparition du milliard qui appartient au Fonds gabonais d’investissements stratégiques (FGIS).

 

Afin de lever le voile sur cette affaire qui porte atteinte à son image et à sa notoriété à l’échelle nationale et internationale, le groupe bancaire BGFI a décidé de réagir par l’entremise de son avocat, Me Raymond Obame Sima, qui a animé une conférence de presse pour édifier l’opinion nationale et internationale, quant à la supposée disparition du milliard du compte séquestre du notaire Alfred Bongo.

 

Selon Me. Raymond Obame Sima, la somme recherchée, a été dépensée par le notaire Alfred Bongo lui-même. « En effet, l’historique des mouvements de son compte révèle qu’entre le 16 mars 2015, celui-ci a été débité de plusieurs sommes bien au-delà de ce qu’il avait reçu et plus grave, les libellés ou motifs des opérations sont d’une éloquence indiscutable. Et pour cause, la plupart d’entre eux, ont été effectués par chèques, facilement et objectivement vérifiables », a déclaré l’avocat du groupe bancaire BGFI.

 

Au regard de ces preuves qui démontrent la culpabilité du notaire Alfred Bongo dans ‘’la disparition mystérieuse’’ du milliard recherché, la BGFIBANK dit être surprise de la campagne médiatique organisée et planifiée méthodiquement contre elle par le notaire «  qui choisit la délation et la calomnie pour espérer détourner les regards suspects qui pèsent sur lui, en jetant l’opprobre sur une banque qui l’a toujours accompagné dans ses activités, comptant surtout sur sa retenue habituelle face aux comportements déviants de certains de ses clients, alors qu’il aurait dû, au regard de la gravité des faits qui lui sont imputables en l’espèce, s’approprier la maxime selon laquelle ‘’lorsque vos mots ne sont pas plus forts que le silence, alors ne dites rien’’ ».

 

Cependant, comment le notaire Alfred Bongo a-t-il fait pour dépenser le milliard du FGIS qui se trouvait dans son compte séquestre, sans qu’il ne s’en rende compte ? D’après Me. Raymond Obame Sima, ce dernier à commis une faute professionnelle et déontologique. « En effet, l’article 62 de la loi 8/73 du 20 décembre 1973 portant statut des notaires en République gabonaise, dispose qu’il est interdit aux notaires de recevoir ou de conserver des fonds à charges d’en servir l’intérêt, d’employer même temporairement les sommes et valeurs dont ils sont constitués détenteurs à un titre quelconque et d’en faire un usage auquel elles ne seraient pas destinées », a soutenu l’avocat de BGFIBANK.

 

En clair, explique-t-il, « Maître Alfred Bongo a confondu les sommes litigieuses avec celles de son Etude de sorte qu’il les a utilisées pour en faire un usage auquel elles n’étaient pas destinées, alors qu’entend que professionnel, sa déontologie lui exigeait l’ouverture d’un sous compte spécifique (compte capital) dans lequel il aurait dû affecter les sommes appartenant au FGIS et la Tropical Holding S.A. En procédant comme il l’a fait, Maître Alfred Bongo a commis une faute élémentaire, mais d’une particulière gravité qu’il ne peut imputer qu’à sa propre légèreté ».

 

Par ailleurs, l’avocat de BGFIBANK se réjouit de l’annonce faite par le notaire Alfred Bongo de déposer plainte devant le juge d’instruction pour faire la lumière sur cette question. « Cette procédure permettra assurément de révéler au grand jour les insuffisances professionnelles et déontologiques du Cabinet Alfred Bongo dans la gestion de ce dossier », a-t-il conclu.

 

James RHANDAL

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