» Le Chef de l’Etat Ali Bongo Ondimba est mort, il n’existe plus  » dixit Jean Rémy Yama

LIBREVILLE (Equateur) – Pour le président de la confédération syndicale Dynamique unitaire (DU), Jean Rémy Yama, qui animait une conférence de presse ce mardi 2 juillet à Libreville, le président gabonais, Ali Bongo Ondimba est morts. Certainement une métaphore utilisée par le syndicaliste, pour imager l’absence et l’inaction du Chef de l’Etat, face aux revendication des travailleurs.

 

Depuis son retour définitif au Gabon, après une courte convalescence à l’étranger suite à l’accident vasculaire cérébrale dont il a été victime le 24 octobre 2018 à Riyad en Arabie Saoudite, le président gabonais, Ali Bongo Ondimba n’a toujours pas reçu les partenaires sociaux dont la Centrale syndicale Dynamique unitaire, pour discuter des revendications des travailleurs.

 

Face au silence du Chef de l’Etat, quant aux revendications des travailleurs, et qui selon Jean Rémy Yama, traduirait une incapacité de ce dernier à apporter des réponses aux attentes de ces travailleurs, la Centrale syndicale Dynamique unitaire réclame la déclaration de la vacance du pouvoir par la Cour Constitutionnelle, afin de permettre aux travailleurs dit-il, d’avoir un interlocuteur légal et privilégié pour garantir la justice et la paix sociales.

 

« Devant Dieu et devant la République, la Confédération Syndicale Dynamique Unitaire ira avec détermination jusqu’au bout, quel que soient le temps et le prix pour que triomphent la vérité, l’Etat de droit, la justice sociale et le progrès dans notre pays. Pour que nos revendications aboutissent, nous appelons tous les citoyens à construire le rapport de forces en se mobilisant davantage », a soutenu le président de DU.

 

En effet, pour Jean Rémy Yama, « Connaissant la propension d’Ali Bongo Ondimba à intervenir ou à apparaître à la moindre occasion, et à l’analyse de tous ces faisceaux d’indices, la Confédération Syndicale Dynamique Unitaire a l’intime conviction que le Chef de l’Etat Ali Bongo Ondimba est mort, il n’existe plus ». Une métaphore utilisée par le président de DU, pour démontrer que le Chef de l’Etat n’est plus en mesure de diriger le Gabon, de répondre aux aspirations du peuple.

 

Nonobstant le silence du locataire du Bord de mer face aux revendications des travailleurs, M. Yama souligne, que la situation socioéconomique au Gabon, qui serait entrain de dégrader davantage sans que le président de la République ne puisse réagir et apporter des solutions appropriées, prouverait également son incapacité à continuer de diriger le Gabon. D’où la demande de la vacance du pouvoir.

 

Levi NGOMA

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