Alexandre Désiré Tapoyo candidat à la présidentielle de 2023

LIBREVILLE (Equateur) – L’ancien ministre des gabonais de l’étranger, Alexandre Désiré Tapoyo, serait candidat à l’élection présidentielle de 2023 d’après certaines indiscrétions, qui soutiennent que des tractations sont actuellement en cours entre plusieurs personnalités politiques de la majorité et de l’opposition gabonaise, afin de l’adouber. Interrogé sur la question, M. Tapoyo n’a pas souhaité se prononcer.

 

L’information qui circule déjà dans certains salons feutrés de la capitale gabonaise, n’est pas encore officielle. Alexandre Désiré Tapoyo, ancien ministre des gabonais de l’étranger et ancien président du Conseil d’administration de la Société gabonaise des transports (Sogatra), serait candidat à la présidentielle de 2023 face au président de la République, Ali Bongo Ondimba, qui a également annoncé son intention de briguer un troisième mandat.

 

D’après plusieurs sources concordantes, des tractations seraient actuellement en cours entre certains leaders politiques de la majorité et de l’opposition, notamment autour de trois candidatures dont celle d’Alexandre Désiré Tapoyo. Toujours selon certaines indiscrétions, la candidature de l’ancien militant du Parti démocratique gabonais (PDG au pouvoir), qui a démissionné le 24 septembre dernier, ferait l’unanimité au sein de cette Coalition des partis politiques de la majorité et de l’opposition.

 

Pour cette Coalition apprend-on, M. Tapoyo serait le candidat idéal, qui incarnerait l’homme politique de conviction, soucieux du bien être de ses concitoyens, de la cohésion nationale et du développement de la nation. « En 2015, alors que le climat social dans notre pays était tendu, il a invité l’ensemble des  forces vives de la nation à une trêve sociale, à préserver la paix, l’unité nationale et la cohésion sociale. Il était ministre des droits humains, de l’égalité des chances et des gabonais de l’étranger. Il n’a pas hésité le 7 août dernier, à mettre en garde les plus hautes autorités contre une implosion sociale qui menace la nation. Et récemment, le 24 septembre, il a démissionné du Parti au pouvoir pour se mettre à la disposition du peuple. Il y a très peu d’hommes capables de poser de tels actes », a confié un proche de l’ancien PCA de la Sogatra.

 

Hormis le fait qu’il soit soutenu par plusieurs formations politiques de la majorité et de l’opposition, l’homme aurait également le soutien de certaines nations étrangères, qui souhaitent voir le Gabon connaitre une alternance pacifique au sommet de l’Etat. Mais pourquoi choisir déjà un candidat pour une élection présidentielle qui aura lieu dans quatre ans (2023) ?

 

Du point de vue d’un responsable politique de l’opposition et qui a requis l’anonymat, le spectre de la vacance du pouvoir serait la principale raison. En effet, explique-t-il, « aujourd’hui, il n’y a aucune certitude sur l’état de santé du Chef de l’Etat qui, comme tout le monde le voit, est toujours fragile. Les séquelles de l’AVC sont encore bien présentes et nécessitent qu’il se repose. Il est donc fort probable qu’on s’achemine vers la déclaration de la vacance du pouvoir. Et si jamais cela arrive, il vaut mieux être déjà prêt ».

 

 

James RHANDAL

 

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