Grève au Ministère de l’Economie : Près de 600 stagiaires exigent leur intégration à la Fonction publique

LIBREVILLE (Equateur) – Ces stagiaires du Ministère de l’Economie et des Finances, qui appartiennent à la DGCC, DGE, DCRH, DCAD, DCAF, DGBFIP et à la Statistique, ont décidé ce lundi 18 novembre à Libreville, d’arrêter de travailler, aussi longtemps qu’ils ne seront pas intégrés à la Fonction publique. Pour se faire entendre, ils occupent depuis ce matin, l’esplanade du Ministère.

 

Sans salaires depuis 5, 10 et 15 ans, les stagiaires de la DGCC, DGE, DCRH, DCAD, DCAF, DGBFIP et de la Statistique, ont décidé ce lundi 18 novembre à Libreville, d’entamer un mouvement de grève pour exiger leur intégration à la Fonction publique. Las des promesses et du refus de dialogue de l’actuel ministre de l’Economie et des Finances, ces pères et mères de famille, ont envahi l’esplanade du Ministère, pour faire entendre leur ras-le-bol.

Après plusieurs années sans salaire ….

D’après Gaël Lamou, vice-président du Collectif des stagiaires en cours d’intégration, « Au mois de février 2019, nous avons décidé de créer ce Collectif, afin de mettre fin à cette précarité dans laquelle près de 600 agents sont plongés depuis 5, 10 et 15 ans. Pour ce qui est de la DGCC, nous avons avec notre ancien DG initié un dialogue permanent, afin de voir comment sortir de cette crise. Et ce matin avec l’ensemble des stagiaires de tout le Ministère, nous avons décidé d’observer un mouvement d’humeur », a-t-il expliqué.

…. ils exigent leur intégration à la Fonction Publique

Pour M. Lamou, « L’objectif de notre mouvement d’humeur est de demander la régularisation sans délai de nos situations administratives (…). Depuis son arrivée, le ministre de l’Economie et des Finances refuse tout dialogue avec les partenaires sociaux. C’est pourquoi nous sommes arrivés à la conclusion, que c’est à nous de prendre les choses en main. Nous sommes fatigués d’attendre, de respecter la procédure hiérarchique », a-t-il martelé, avant de préciser qu’ils vont occuper l’esplanade du Ministère jusqu’à la satisfaction de leur revendication.

 

 

James RHANDAL

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