Arise Holding, un partenaire sûr pour le développement des pays africains

LIBREVILLE (Equateur) – Issue de la vision de Gagan Gupta, membre du comité exécutif et directeur régional pour l’Afrique centrale du groupe d’agrobusiness Olam International Ltd, afin de trouver des solutions innovantes aux difficultés rencontrées par tous les acteurs industriels du continent, en matière de transport et d’énergie,  Arise Holding se positionne comme un partenaire sûr pour le développement de l’Afrique.

 

Arise Holding du groupe d’agrobusiness Olam international Ltd, qui a fondé la Gabon Special Economic Zone (GSEZ), une zone industrielle au sein de laquelle opèrent 72 entités industrielles, intéresse certaines entreprises d’Europe. C’est le cas de STOA Infra & Energy de France, qui vient d’obtenir 10% du capital de la société GSEZ Ports SA, filiale d’Arise Holding. C’est l’ambassade de France au Gabon qui l’a annoncé le 30 octobre dernier.

 

Cette prise de participation de la société d’investissement française créée en 2017 par la Caisse des dépôts française (CDG) et l’Agence française de développement (AFD), affiche un intérêt des institutions financières pour les activités logistiques de GSEZ (Gabon Special Economic Zone), filiale d’Arise Holding.

 

En dehors du Gabon où sa prééminence est incontestable dans les domaines du transport et d’énergie, Arise Holding a lancé en 2018 des chantiers de construction dans les ports de San-Pedro, deuxième port ivoirien en Côte d’Ivoire et le premier port exportateur mondial de cacao, ainsi que celui de Nouakchott, en Mauritanie. En dépit d’une méconnaissance du grand public, elle compte parmi ses partenaires, l’institution financière Africa Finance Corporation (AFC), le gestionnaire mondial d’actifs Meridiam ainsi que les gouvernements du Gabon, de la Côte d’Ivoire et de la Mauritanie.

 

Au mois de septembre dernier, l’institution gouvernementale américaine de développement financier OPIC (Overseas Private Investment Corporation) a annoncé qu’elle réassurerait le nouveau terminal d’Arise dans le Port de l’Amitié (PANPA) de Nouakchott à hauteur de 24,8 millions de dollars.

 

Opérant dans 70 pays, ce dernier est l’un des plus grands fournisseurs de denrées alimentaires et de matières premières industrielles au monde, avec des opérations importantes dans une vingtaine de pays africains. Le concept d’Arise est né en 2010 au Gabon, un pays à fort potentiel mais qui n’était alors qu’un petit exportateur de matières premières. Le pays a en effet centré sa production pendant des décennies sur le secteur florissant du pétrole et du gaz.

 

Pour rappel, Arise a fondé la Gabon Special Economic Zone, dans l’optique d’aider le gouvernement gabonais dans la diversification et de promotion d’industries alternatives. Centrée sur l’industrie du bois, alors quasiment inexistante, la GSEZ a été mise en place pour attirer les investisseurs industriels et établir une industrie locale.

 

Ce double objectif requérant davantage que des incitations financières, Gagan Gupta et son équipe ont créé ce qu’ils appellent le « modèle économique de l’écosystème ». Attirer des projets d’envergure, L’écosystème Arise au Gabon est très complet. Il inclut des voies de chemin de fer destinées à relier des zones d’exploitation forestière au Port Owendo, via la GSEZ et plusieurs gares de chargement ; des installations de stockage et de traitement du bois, ainsi que des services auxiliaires dans la zone industrielle.

 

Il se veut un guichet unique pour les services gouvernementaux disponibles dans la GSEZ, ainsi que des services logistiques ad hoc pour les clients (sociétés forestières, sociétés de transformation du bois installées dans la zone franche et / ou sociétés exportatrices). Cela a permis au Gabon de passer du statut de pays exportateur de grumes (troncs entiers) à celui de plus grand exportateur d’Afrique et deuxième exportateur au monde de feuilles de placage (bois transformé).

 

Toute chose qui a pour effet d’encourager les investissements étrangers non seulement dans l’entreprise Arise, mais aussi dans le pays. Les Etats-Unis, la Chine et, assez loin derrière, l’Union européenne, continuent d’ailleurs à lutter pour débloquer leurs fonds, afin de financer sur le continent africain les quelques projets qu’ils estiment mûrs et capables de contribuer au développement de l’Afrique. Ce modèle économique qui a convaincu l’OPIC et les institutions publiques françaises, mais aussi des investisseurs privés d’envergure, semble avoir visé juste.

 

 

Levi NGOMA (Source : Apanews)

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