Conseil des droits de l’Homme : Le Gabon toujours déterminé à tenir ses engagements

LIBREVILLE (Equateur) – Présente à la réunion de haut niveau de la 43ème session du Conseil des droits de l’homme à Genève (Suisse), la ministre gabonaise de la Justice, Garde des Sceaux, Erlyne Antonela Ndembet-Damas, a réaffirmé ce mercredi 26 février, la détermination du Gabon à tenir ses engagements internationaux dont l’amélioration des instruments juridiques relatifs aux droits de l’Homme.

 

Dans son allocution de circonstance, Erlyne Antonela Ndembet-Damas a rassuré la présidente du Conseil des droits de l’Homme et les personnalités présentes, quant à la détermination du Gabon à respecter ses engagements internationaux, et à améliorer davantage la mise en œuvre des instruments juridiques internationaux relatifs aux droits de l’Homme.

 

Par ailleurs, le membre du gouvernement gabonais a édifié les membres du Conseil des droits de l’Homme sur les avancées enregistré par le Gabon, notamment sur le renforcement du cadre national de protection de l’enfant en République gabonaise, par la promulgation de la loi numéro 003/18 du 08 février 2019 portant Code de l’enfant en République gabonaise.

 

Elle a également évoqué la signature de deux accords bilatéraux portant sur la lutte contre la traite des enfants entre la République gabonaise et les Républiques sœurs du Togo et du Bénin ; la mise en place d’un mécanisme de prévention, d’alerte, d’intervention rapide et de suivi des violences contre les enfants en milieu scolaire ; la création de deux sous-comités pour les droits de l’enfants au sein des deux chambres du Parlement.

 

Autres réalisations exposées par Erlyne Antonela Ndembet-Damas, il y a l’établissement de jugements supplétifs au profit des enfants dépourvus d’état civil, dont elle a sollicité au nom du Gabon, l’appui et l’assistance de du Système des Nations Unies pour la poursuite de ce programme, ainsi que la mise en œuvre du mécanisme national de prévention de la torture.

 

Le membre du gouvernement gabonais s’est aussi appesantie sur l’épineux problème des crimes de sang qui défrais la chronique dans le pays, et qui est sévèrement puni par la loi. A ce propos, elle a édifié l’assistance sur les dispositions des articles 355,356 et 357 de la loi numéro 42/2018 du 05 juillet 2019 portant Code pénal en République gabonaise. Des dispositions qui permettent de poursuivre et de condamner toutes les personnes reconnues coupables, complices ou instigateurs de crimes de sang avec prélèvement d’organes, de tissus de sang ou de tout autre élément ou produit du corps de la victime à des fins rituelles ou mercantiles.

 

 

Pour rappel, le gouvernement gabonais a ratifié la Convention des nations unies relative aux droits de l’enfant depuis le 9 février 1994, et fait partie des dix (10) Etats qui ont permis l’entrée en vigueur du Protocole facultatif à ladite Convention établissant une procédure de présentation des communications.

 

 

 

James RHANDAL

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