« L’initiative Marocaine d’autonomie est la seule solution au différend régional sur le Sahara Marocain » : Grace Njapau Efrati, députée zambienne

LIBREVILLE (Equateur) – L’ancienne Vice-ministre de l’Intérieur et députée Zambienne, Grace Njapau Efrati, par ailleurs Coordinatrice du Groupe d’amitié Maroc-Zambie, l’a affirmé au cours d’un exposé, à l’occasion de la journée de l’Afrique célébrée le 25 mai dernier. Une occasion pour cette dernière d’appeler l’ensemble des parties concernées par ce dossier, à un engagement dans le processus politique pour aboutir à une solution politique basée sur l’Initiative marocaine d’autonomie.

 

 

Dans son argumentaire, Grace Njapau Efrati a démontré que cette initiative d’autonomie est la seule solution qui puisse satisfaire les paramètres fixés par le Conseil de sécurité dans sa résolution 2494, pour une solution politique réaliste, pragmatique, durable et basée sur le compromis. Lors de son intervention dans le cadre de l’émission citoyenne intitulée « Sahara Debate », la députée Zambienne a indiqué qu’une solution définitive à la question du Sahara dans le cadre du processus politique mené sous l’égide exclusive des Nations unies permettra de renforcer l’intégration africaine.

 

 

Dans cette optique, elle a invité les Etats africains à mettre de côté les idéologies et les dogmes hérités de la Guerre froide, et à appuyer résolument le processus politique Onusien. Dans un contexte marqué par la pandémie du Coronavirus (Covid-19), l’ancienne Vice-ministre de la Zambie pense que cette épreuve est l’opportunité de repenser la place des idéaux de la construction panafricaine dans le monde.

 

 

« Dans le contexte qui impose à l’Afrique de faire preuve de résilience et de donner le meilleur d’elle-même, sa Majesté le Roi a lancé une initiative visant à créer un cadre opérationnel pour accompagner les pays africains dans leurs différentes phases de la gestion de la pandémie. Il s’agit d’une initiative pragmatique et orientée vers l’action, qui permettra aux pays africains d’échanger leurs expériences pratiques », a-t-elle dit.

 

 

Rappelons qu’après le retour du Maroc le 30 janvier 2017 au sein de l’Union Africaine (UA), cette organisation continentale avait par sa décision 693, réaffirmé l’exclusivité du cadre onusien pour parvenir à une solution au différend régional sur la Sahara marocain, et a clairement circonscrit l’appui de l’organisation dans ce processus politique, qui a connu une nouvelle dynamique à la faveur de la tenue sous l’égide du Secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, de deux tables rondes en décembre 2018 et en mars 2019, avec la participation du Maroc, de l’Algérie, de la Mauritanie et du Polisario.

 

 

Le Conseil de sécurité s’est félicité des sa résolution 2494, de l’engagement des participants de se réunir de nouveau sous le même format, tout en appelant l’Algérie à poursuivre son engagement dans le processus des tables rondes, dans un esprit de réalisme et de compromis tout au long de sa durée jusqu’à ce qu’il aboutisse. En effet, 165 Etats membres des Nations unies ne reconnaissent pas la rasd créée par l’Algérie. Depuis 2000, 44 pays qui avaient reconnu cette entité, lui ont retiré la reconnaissance. A ce jour, ils ne sont pas nombreux, les pays qui la reconnaissent.

 

 

 

Daniel MBORE

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