Gabon : « La dépénalisation de l’homosexualité est un danger pour nos enfants et pour les homosexuels eux-mêmes», Archevêque de Libreville

LIBREVILLE (Equateur) – A travers une déclaration très attendue ce jeudi 25 juin, l’Eglise Catholique du Gabon, par la voix de l’Archevêque de Libreville, Mgr. Jean Patrick Iba-Ba, a dit non à la dépénalisation de l’homosexualité au Gabon, qui d’après lui, est un danger pour nos enfants et pour les homosexuels eux-mêmes.

 

« S’asseoir sur ses propres avantages, en sacrifiant nos valeurs authentiques, c’est se renier soi-même et compromettre les générations futures. Le véritable enjeu, c’est de sauvegarder notre identité culturelle, et de rester maître et libre de notre destin. Ce vote, en contradiction avec la majorité des gabonais, pourrait non seulement entrainer des consciences fragiles à assumer des comportements déviants; mais également exposer les homosexuels à des réactions hostiles, à la discrimination. Oui, dans notre pays, la dépénalisation de l’homosexualité est un danger pour nos enfants et pour les homosexuels eux-mêmes », a déclaré l’Archevêque de l’Eglise Catholique du Gabon, Mgr. Jean Patrick Iba-Ba, qui dit non à la dépénalisation de l’homosexualité au Gabon.

 

Se référent aux saintes écritures, notamment le livre de Lévitique : 18/22, « Tu ne coucheras pas avec un homme comme on couche avec une femme, c’est une abomination », le successeur de Basile Mve Engone, rappelle aux autorités gabonaises, notamment aux parlementaires, le caractère abominable que revêt la pratique de l’homosexualité aux yeux du Divin. Selon le Chef de l’Eglise Catholique du Gabon, l’homosexualité n’est pas un droit humain fondamental comme l’a déclaré la Première dame du Gabon, Sylvia Bongo Ondimba, mais une folie qui nuit gravement à la bonne marche de l’humanité.

 

C’est pourquoi, « Au nom de la sagesse de nos ancêtres, contenue dans nos diverses cultures, qui célèbrent la Vie, l’Amour, la Famille, Nous disons non à la dépénalisation de l’homosexualité. Au nom de notre Constitution qui proclame l’attachement à nos valeurs sociales profondes et traditionnelles, à notre patrimoine culturel, matériel et spirituel, Nous disons non à la dépénalisation de l’homosexualité. Au nom de la considération que nous avons pour la Famille, définie comme cellule de base naturelle de la société et du mariage, union entre deux personnes de sexe différent, son support légitime, Nous disons non à la dépénalisation de l’homosexualité », soutient-il.

 

Par ailleurs, invite-t-il les plus hautes autorités du Gabon dont le président de la République, Ali Bongo Ondimba, à prendre leurs responsabilités pour que nos Institutions se réconcilient avec le peuple gabonais et les valeurs qui font le creuset de notre patrimoine national. « Car, depuis l’annonce de cette loi, une fracture s’est créée entre les représentants du peuple dans les instances de décisions, les institutions de notre pays, et la nation gabonaise toute entière », a-t-il révélé avant d’ajouter « Aujourd’hui plus qu’hier, il faut sortir des schémas qui nous rendent esclaves. La terre promise d’une réelle démocratie est à ce prix ».

 

 

James RHANDAL

 

1 thought on “Gabon : « La dépénalisation de l’homosexualité est un danger pour nos enfants et pour les homosexuels eux-mêmes», Archevêque de Libreville

  1. La bible condamne l’omoxexualité sous tout ses forme ses dés contre nature dieu a créé un homme et une femme pour peupler la terre il n’a pa crée deux homme ou deux femmes nous devons nous référer à la bible qui est la parole de dieu ses pour cela qu’il y’a tant problème dans le monde tant de maladies à cause des la désobéissance

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