Gabon : La SGS pourrait licencier près de 600 agents d’ici janvier 2021

LIBREVILLE (Equateur) – La Société gabonaise de service (SGS) pourrait licencier près de 600 agents au mois de janvier 2021. Certains agents qui craignent de se retrouver au chômage, disent ne pas comprennent une telle décision de leur direction générale, alors que l’entreprise se porterait bien.

 

 

La Société gabonaise de service (SGS) se préparerait à licencier près de 600 agents au mois de janvier 2021. D’après certains agents très remontés face à cette décision de leur direction générale, les délégués du personnel seraient déjà informés et n’auraient rien fait pour dissuader les dirigeants de l’entreprise, qui se sont engagés à payer la totalité des droits légaux.

 

 

« Ils proposent également de nous retirer 1.500.000 FCFA pour l’Office national de l’emploi, afin que les agents déflatés reçoivent une formation qui pourrait déboucher sur un autre emploi », a confié un agent qui a requis l’anonymat.

 

 

Mais pourquoi le personnel de la SGS est-il opposé à ce projet de licenciement ? Selon les arguments de certains d’entre eux que nous avons rencontrés, l’entreprise se porterait bien. Ils en veulent pour preuve, la création il y a quelque temps, d’une direction des effectifs. « Si l’entreprise était en difficultés, aurait-elle créé une nouvelle direction qui implique une augmentation de la masse salariale ? Donc on veut nous licencier pour recruter d’autres personnes ? », s’interroge un agent.

 

 

Effectivement, comment peut-on créer une nouvelle direction alors que l’entreprise est en difficulté ? Ce qui démontre que la SGS se porte bien et qu’elle a besoin du personnel. Pour en savoir plus sur cette situation, nous avons tenté de joindre le responsable des ressources humaines, mais en vain !

 

 

Pour rappel, au mois de janvier dernier, près de 300 agents de cette société, avaient été mis en chômage technique sans aucune explication. Actuellement, l’ensemble du personnel serait toujours en attente de plusieurs mois d’arriérés de salaire. Affaire à suivre.

 

 

James RHANDAL

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