Gabon/Code du travail : Jocelyn Louis Ngoma apporte des précisions…

LIBREVILLE (Equateur) – Le dimanche 20 juin dernier, un groupe de syndicalistes a pondu une déclaration pour dénoncer le projet du code du travail qui se trouve actuellement à l’Assemblée nationale. Jocelyn Louis Ngoma, 2nd vice-président du Présidium représentant les travailleurs à ces travaux, a tenu à interpeller ses collègues syndicalistes dans un communiqué. S’il affirme assumer la solidarité des actions du groupe des travailleurs ayants participé aux travaux de la réforme du code du travail, par le sacro-saint principe de la solidarité syndicale, néanmoins, il fustige l’attitude de certains camarades qui déshonorent l’activité syndicale au Gabon.

 

 

Chers camarades,

 

 

Au début de ce que nous avions considéré comme l’étape de la diplomatie des couloirs, notamment la phase de lobbying auprès des deux chambres du parlement, j’avais émis certaines réserves, quant à la posture de certains camarades, qui avaient été invités pour des auditions par les députés, dans le cadre de l’examen de la loi du nouveau code du travail gabonais.

 

 

En effet, sachant pourtant qu’une organisation du groupe des travailleurs avait été mise en place, dans le cadre des travaux sur la réforme du code du travail, plutôt que d’informer les honorables députés, quant à l’existence d’un Présidium représentant ce groupe des travailleurs, et que c’était à celui-ci de répondre à leur interpellation, les camarades auditionnés ont choisis de se taire sur le sujet.

 

 

Malgré ce premier raté, j’avais demandé pour la suite, qu’on associe l’ensemble des membres du groupe des travailleurs, dans le cadre de la solidarité syndicale. Une préoccupation dont la promesse avait été faite, d’être prise en compte.

 

 

S’agissant de la signature du mémorandum et la déclaration qui a été lue au nom des travailleurs, je constate pour le fustiger, qu’on a choisit d’exclure la majorité des camarades avec qui nous avons travaillé jusqu’à la fin, pour privilégier deux camarades que nous avons pourtant désavoués pour trahison, au début de notre combat.

 

 

Et la déclaration, je ne me souviens pas qu’elle ait fait l’objet d’un amendement de tous les signataires du mémorandum, sauf à vous d’en produire la preuve. C’est pourquoi, même si le sacro-saint principe de la solidarité syndicale, nous impose une solidarité dans l’action, et que j’assume mes postures, je n’ai jamais cautionné et ne partage pas toute démarche, qui fait entorse à l’éthique syndicale, notamment l’exclusion.

 

 

Salutations syndicales

 

Jocelyn Louis N’GOMA, président du SYNA-CNSS

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