Gabon : Mort d’une gendarmette à Owendo, suicide ou assassinat ?

LIBREVILLE (Equateur) – Jeanne d’Arc Mbila, une gendarmette de 34 ans en poste au Trésor public d’Owendo, a été retrouvée morte vendredi 13 août dernier dans son lieu de service avec un fusil à pompe entre les jambes. Elle se serait suicidée après avoir découvert l’infidélité supposée de son conjoint. Mais selon certaines indiscrétions, il pourrait s’agir d’un meurtre maquillé en suicide au regard de certains éléments absents sur le lieu du drame. Récit.

 

 

C’est à son poste de travail, que la gendarmette Jeanne d’Arc Mbila a été retrouvée morte, assise sur une chaise avec un fusil à pompe entre les jambes. Une partie du visage complètement déchiquetée et une mare de sang au sol. Non loin du corps inerte, une caisse de munitions ouvertes. Une scène qui laisse penser de facto à un suicide.

 

 

Une hypothèse soutenue par une source policière qui explique, que la défunte Jeanne d’Arc aurait découvert l’infidélité de son conjoint. Et ne pouvant supporter cette forfaiture, elle n’aurait eu d’autre choix que le suicide. Son conjoint qui est également un agent, et qui était de garde au moment du drame, apprend-on, a été surpris d’apprendre la mort tragique de sa partenaire.

 

 

Mais selon une autre source militaire cette fois-ci, connaissant parfaitement les armes à feu, il pourrait s’agir d’un meurtre au regard de certains éléments absents sur le lieu du drame. En effet, explique-t-elle, l’arme supposée du suicide est un fusil à pompe dont la portée est de 20 mètres.

 

 

En l’utilisant pour se donner la mort à bout portant, on aurait dû retrouver des éclaboussures importants de sang sur le mur et au plafond. Mieux, poursuit notre source, la tête aurait été complètement arrachée à cette distance et le corps projeté parterre à cause de la pression. L’arme aurait dû se retrouver parterre. « Il n’y a aucune logique dans ce suicide supposé », pense-t-il.

 

 

Il est donc probable, au regard de ces explications, qu’il s’agisse d’un meurtre maquillé en suicide. Un règlement de comptes où une attaque du Trésor que la défunte aurait surpris ? Toutes les pistes sont à explorer pour comprendre ce qui s’est réellement passé.

 

 

Par ailleurs, s’agissant du motif de ce suicide apparent, l’infidélité du conjoint ne pourrait justifier à elle seule cet acte de désespoir, d’après certaines indiscrétions. « Ce genre de drame cache souvent autre chose. Peut-être que la dame souffrait des problèmes psychiatriques et nourrissait déjà ces pensées suicidaires. Et que l’infidélité de son conjoint n’a été que le déclencheur qui l’a poussé à l’acte », explique un enquêteur qui a requis l’anonymat.

 

 

Dans tous les cas, l’enquête diligentée par les services compétents, permettra de savoir ce qui s’est réellement passé. Affaire à suivre !

 

 

 

James RHANDAL

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