Gabon/Subvention Cosyga : Philippe Djoula aurait menti aux travailleurs…

LIBREVILLE (Equateur) – Dans un communiqué daté du lundi 25 octobre 2021, le secrétaire général de la Confédération syndicale gabonaise (Cosyga), Philippe Djoula, est tourné en dérision par son adjoint Jocelyn Louis N’Goma, suite à sa déclaration dans les médias relative à la subvention, que le Ministère du Travail a refusé d’octroyer à sa centrale syndicale pour cause de bicéphalisme.

 

Chers camarades,

 

 

Comme vous pouvez le voir sur ces documents, que vient de mettre à notre disposition un ancien membre du bureau exécutif de la CSGL, et qu’il détient, pour avoir fait partie des initiateurs à l’origine de la subvention, octroyée par le gouvernement aux confédérations syndicales.

 

 

Contrairement aux allégations mensongères de Philippe Djoula, comme à son habitude, à travers une déclaration dans les médias, notamment à la télévision et en page 7 du journal l »Aube N°352 du 18 octobre 2021, la subvention n’est pas une œuvre de Christiane Bitougat, mais plutôt de Madame Paulette Missambo, à l’époque ministre d’Etat, Chargé du Travail.

 

 

C’est donc sous la présidence de Madame Paulette Missambo, suite à un préavis de grève, accompagné d’un cahier de charges, déposé sur la table du Premier ministre de l’époque, que la CSGL de Francis Mayombo et les siens, ont gagné cette subvention en incluant la Cosyga à sa demande, en tant que doyenne des centrales syndicale.

 

 

C’est encore le ministre du Travail Paulette Missambo, qui pèsera de tout son poids pour faire inscrire cette subvention au budget du Ministère du Travail, au bénéfice des deux confédérations, notamment la CGSL et la Cosyga. Telle est la vérité, racontée document à l’appui, par un acteur majeur de cette histoire, excédé par la mauvaise foi de Philippe Djoula, à entendre ses propos.

 

 

Par la même occasion, ce camarade nous informera également, que c’est avec l’arrivée de Monsieur Jean Boniface Assélé au Ministère du Travail, que la subvention prendra en compte l’ensemble des Centrales existantes de l’époque. Merci camarade, d’avoir enfin décidé de rétablir la vérité, pour mettre un terme aux dommages causés par Philippe Djoula, dans la vie syndicale gabonaise en général, et à la Cosyga en particulier, considérant que la prolifération syndicale dans le pays, est le fait de leur gestion opaque et clanique.

 

 

Le plus regrettable c’est que, cet individu ternit l’image collective des doyens du syndicalisme, et il n’est pas du tout inquiété, tous les autres leaders des confédérations syndicales légalement reconnues, se murant dans un silence complice. Pour preuve, il brandit devant les médias, un procès verbal propriété de la CGSL, pour dire des contres vérités, mais cette organisation syndicale reste muette, devant les propos mensongers avancés.

 

 

Cet affabulateur pathologie, tente d’attribuer la division de la Cosyga à des tiers, notamment le ministre Madeleine Berre. Quelle action a-t-il entrepris, pour ramener l’unité dans les rangs de la Cosyga? A-t-il oublié que c’est le ministre Madeleine Berre, qui le 24 juillet 2019 à son Cabinet, tenta de réconcilier les deux parties, afin que l’unité revienne ? A-t-il oublié que c’est lui qui avait refusé d’y prendre part?

 

 

 

Pour avoir en ma qualité de secrétaire général adjoint, tendu la main au groupe de Wenceslas Mba Nguéma, dans le cadre d’une réconciliation, d’ailleurs accueillie avec enthousiasme par la majorité des travailleurs, Monsieur Philippe Djoula et son clan, mettront ma tête à prix pour soit disant trahison. Ils multiplièrent en conséquence, des fourberies aussi machiavéliques, les unes que les autres, pour tenter d’entamer mon moral et me nuire, y compris dans mon environnement professionnel.

 

 

Au regard de ce qui précède, qui réellement, porte atteinte à l’image de la Cosyga, cultive la division et la haine? Convaincu de son illégitimité suite à la réconciliation du SGA avec Wenceslas Mba Nguéma, il va se résoudre à instrumentaliser la justice, en violation des conventions internationales en matière syndicale, dans des procès montés de toutes pièces, et taillés sur mesure, dans l’espoir de se débarrasser de ceux qui ne pensent pas comme lui, en les envoyant en prison. En quoi sa mauvaise foi engage autrui ?

 

 

Il prétend avoir suspendu des camarades, notamment le secrétaire général adjoint élu dans les mêmes conditions que lui, par le biais d’un conseil national illégal. Un conseil national qu’il s’est vu obliger d’organiser, dans la précipitation un jour férié, sous haute sécurité assurée par un groupe de badauds armés, aux allures de drogués. De quoi celui qui prétend être légitime a peur, s’il a réellement la légitimité des travailleurs ?

 

 

C’est aussi pour les mêmes raisons, qu’il barricada la salle de cours d’éducation ouvrière, au regard du succès qu’avait connu notre première séance, à la suite de la réconciliation avec Wenceslas Mba Nguéma. Nous lui rappelons à cet effet que, si l’article 23 dans son alinéa 1, prévoit que : -le bureau national exécutif, a la latitude de suspendre ou d’exclure de ses fonctions (non pas de la Cosyga), tout membre dont la conduite et le comportement pourrait porter atteinte à la dignité de la Cosyga ou entraver le bon fonctionnement de l’un de ses organismes de base.

 

 

L’alinéa 2 du même article prévoit que : Toutefois, un membre suspendu ou exclu (entendre, de ses fonctions et non pas de la Cosyga), peut faire appel au conseil national ou au congrès. Alors, terminé la recherche effrénée des boucs émissaires, à qui faire porter le chapeau de l’incapacité à fédérer,* Le mensonge donne peut-être des fleurs, mais jamais de fruits.

 

 

Quelque soit la durée de la nuit, le jour apparaît. L’organisation d’un congrès extraordinaire transparent, est la seule condition, pour ramener la sérénité à la Cosyga. Le soutien d’un groupe de parents, amis et badauds, sans réelles attaches avec l’environnement du travail, ce n’est pas la légitimité.

 

 

 

Jocelyn Louis N’GOMA Secrétaire général adjoint 1 de la Cosyga

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Abonnez-vous à notre Newsletter