Gabon : Réduire le taux des grossesses précoces, l’échec et le décrochage scolaire

LIBREVILLE (Equateur) – Tels sont les objectifs de la campagne de sensibilisation, de lutte contre les grossesses précoces et les maladies sexuellement transmissibles en milieu scolaire, lancée vendredi 22 avril dernier par les ministres de la Santé, Guy-Patrick Obiang Ndong, et de l’Éducation nationale, Camelia Ntoutoume Leclercq.

 

C’est au Lycée public Paul Indjedjet Gondjou (LPIG) de Libreville, que la campagne de sensibilisation, de lutte contre les grossesses précoces et les maladies sexuellement transmissibles (MST) en milieu scolaire, a été lancée en présence de plusieurs apprenants. Prévue pour s’étendre dans plusieurs établissements scolaires du Grand Libreville, cette campagne a entre autres objectifs de réduire le taux de grossesses précoces en milieu scolaire, l’échec et le décrochage scolaire.

 

Pour y parvenir, les membres du gouvernement de Rose Christiane Ossouka Raponda, ont encouragé les élèves à se munir de certains outils susceptibles de les aider à éviter des grossesses précoces souvent à l’origine des échecs ou du décrochage scolaire, et les MST. Il s’agit notamment de l’utilisation du préservatif ou de l’abstinence.

 

Par ailleurs, les membres du gouvernement ont interpellé les apprenants et les enseignants sur la stigmatisation des jeunes filles enceintes, qui est souvent la cause des avortements clandestins ou du décrochage scolaire.

 

« Bien souvent, les jeunes filles qui tombent enceinte dans nos établissements scolaires se sentent rejetées par leurs camarades, parce qu’elles font souvent l’objet de moquerie et de commentaires désobligeants. Elles se sentent rejetées par le corps enseignant, qui malheureusement stigmatisent lui-aussi les élèves », a déploré Camélia Ntoutoume Leclercq, ministre de l’Éducation nationale.

 

 

Levi NGOMA

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