Rwanda/145e Assemblée de l’UIP : Faustin Boukoubi porte la voix du Gabon sur l’égalité de genre

LIBREVILLE (Equateur) – Le président de l’Assemblée nationale du Gabon, Faustin Boukoubi, a pris part du 11 au 15 octobre aux travaux de la 145e Assemblée de l’Union interparlementaire (UIP) à Kigali au Rwanda.

 

« Egalité des sexes et parlements sensibles au genre : Moteurs du changement pour un monde plus résilient et pacifique » est le thème retenu cette année, pour la 145e Assemblée de l’Union interparlementaire.

 

En présence de ses pairs et de nombreux invité, le président de la Chambre base du Parlement gabonais, Faustin Boukoubi, s’est exprimé sur la question cruciale de la parité Homme-Femme, en lien avec les actions incitatives des parlements pour une plus grande résilience et la paix dans le monde.

 

Dans son discours de circonstance, le président de l’Assemblée nationale du Gabon, a rappelé que dans son pays, les plus hautes autorités œuvrent ardemment pour l’égalité des chances en général et l’égalité des sexes en particulier, à la fois sous l’angle normatif, en définissant des quotas en faveur des femmes et des jeunes, ainsi que sous l’angle qualitatif.

 

« En effet, le président de la République, Son Excellence Ali Bongo Ondimba, a initié une politique promouvant l’égalité Homme-Femme dont il a fait son cheval de bataille. Au plan familial, l’instauration d’une collégialité positive de la gestion du foyer ; le bannissement et la pénalisation de toutes formes de violences faites aux femmes assorties d’un numéro vert, gratuit, pour dénoncer les cas délictuels éventuels ; la protection des femmes démunies, particulièrement les veuves et les orphelins ; une assurance maladie universelle leur est octroyée, entre autres personnes économiquement faibles, sont notamment les mesures sociales et juridiques favorables au genre », a-t-il indiqué.

 

Ainsi, a-t-il souligné, au-delà du dispositif législatif, la place de la femme dans la société gabonaise est naturellement centrale et cela se répercute dans les processus décisionnels de l’Etat où la plupart des institutions sont dirigées par des femmes, de même que certains postes clés sont occupés par des femmes dans le gouvernement et la haute Administration.

 

« En effet, dans notre pays, la présidence du Sénat, de la Cour constitutionnelle et la Cour de cassation, sont aux mains de femmes rompues à la tâche. De même, le Premier ministre, Chef du gouvernement, le numéro deux du gouvernement, les ministres de la Défense, de l’Economie, du Budget, du Travail, de la Justice ou de l’Education nationale, le Maire de la capitale gabonaise, pour ne prendre que ces exemples, sont de valeureuses dames à qui je rends un vibrant hommage, ainsi qu’à la Première dame, Madame Sylvia Bongo Ondimba, sous l’instigation de laquelle sont menées ces initiatives », a souligné Faustin Boukoubi.

 

En revanche, le président du Palais Léon Mba, a confié à l’assistance, que la bataille actuelle que mène le Gabon, porte sur l’instauration de l’égalité au niveau de la composition des instances électives où la règle des 30% est d’ores et déjà adoptée. « Bien que complexe dans sa mise en œuvre, nous avançons résolument, grâce à la sensibilisation des dirigeants des partis politiques et de la population, ainsi que l’implication des femmes elles-mêmes et des jeunes », a-t-il dit.

 

Fort de cette expérience gabonaise, Faustin Boukoubi a pris l’engagement d’accélérer « la mise en œuvre dans notre Parlement, du Plan d’action de l’UIP pour les Parlements sensibles au genre. Dans cet esprit, un groupe de travail présidé par un membre féminin du Bureau est constitué. Tout comme il sera organisé, le mois prochain, un séminaire sous-régional sur « la budgétisation sensible au genre », en collaboration avec l’APF ».

 

 

Levi NGOMA (Source : AN)

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