Gabon/Concours de l’Infass : Le Synaps pour la décentralisation et le report du concours

LIBREVILLE (Equateur) – Le secrétaire général du Syndicat national des personnels de santé (Synaps), Serghes Mikala Moundounga l’a fait savoir mercredi 8 février dernier, au cours d’une réunion avec les membres du bureau de son organisation syndicale.

 

Faciliter la participation des jeunes gabonais au concours d’entrée à l’Infass, est l’objectif de cette sortie du Syndicat national des personnels de santé (Synaps). « Nous avons 9 provinces, et le Premier ministre parle de proximité. Nous pensons, que le ministre de la santé a sa décentralisation bien assise. On aurait voulu, que ce concours soit décentralisé pour permettre à tous les participants de pouvoir se manifester », a déclaré le secrétaire général du Synaps, Serghes Mikala Moundounga

 

Au regard du délai trop (15 février) pour l’organisation de ce concours d’entrée à l’Infass, le secrétaire général du Synaps propose, qu’il soit repoussé, afin de permettre à ceux qui sont encore dans d’éventuelles démarches administratives de s’inscrire.

 

Par ailleurs, craignant une forte participation, le Synaps a déploré l’absence de quotas pour les filières concernées par ce concours. « (…) On ne sait pas combien de places ont été réservées à ceux qui veulent être infirmiers d’État polyvalents. Faudrait-il encore regarder la durée de formation qui ne doit pas être de 3 ans comme pour les étudiants », a souligné M. Mikala Moundounga.

 

Ayant certainement entendu le cri d’alarme du Synaps, le Ministère de la Justice a décidé ce jeudi 9 février de la gratuité de l’établissement des extraits de casiers judiciaires sur toute l’étendue du territoire national. N’empêche, que la date de la tenue de ce concours devrait être repoussée au regard des manquements dénoncés par le Synaps dont l’absence de quotas et l’impossibilité pour tous les potentiels candidats d’obtenir à temps tous les documents afférents au concours et se rendre sur Libreville avant la fin des inscriptions.

 

 

Levi NGOMA  

 

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