Gabon/3ème Conférence REPAR-AC : La sous-région Afrique centrale en passe d’être classée patrimoine commun de l’humanité

LIBREVILLE (Equateur) – Une déclaration du Coordonnateur régional REPAR-AC, le député camerounais, Jean-Jacques Zam, lundi 27 février dernier, lors de son discours, à l’ouverture des travaux de la 3ème Conférence internationale du Réseau des parlementaires pour la gestion durable des écosystèmes forestiers d’Afrique centrale (REPAR-AC).

 

« L’action parlementaire face aux défis environnementaux émergents de la sous-région », est le thème de la 3ème Conférence internationale du Réseau des parlementaires pour la gestion durable des écosystèmes forestiers d’Afrique centrale (REPAR-AC), dont les assises se tiennent au Gabon du 27 au 28 février en présence des parlementaires de la sous-région Afrique centrale.

 

Dans son discours de circonstance, à l’occasion de l’ouverture des travaux au Palais Léon Mba de Libreville au Gabon, le Coordonnateur régional REPAR-AC, le député camerounais, Jean-Jacques Zam, a déclaré à ses pairs, que l’Afrique centrale était en passe d’être classée patrimoine commun de l’humanité, au regard des services écologiques et climatiques rendus par les forêts de la sous-région à la communauté internationale.

 

Une reconnaissance qui est à saluer. En effet, l’Afrique centrale, après l’Amazonie, détient la deuxième forêt tropicale du monde en superficie et contribue fortement à la lutte contre le réchauffement climatique. Grande de près de 200 millions d’hectares, elle s’étale sur pas moins de six pays. 60 % de sa superficie se trouvent en République démocratique du Congo. Les 40 % restants sont partagés entre le Cameroun, la République du Congo, le Gabon, la République centrafricaine et la Guinée équatoriale.

 

Cependant, pour le Coordonnateur régional du REPAR-AC, une simple reconnaissance, fut-elle internationale, ne suffit pas. Elle doit être accompagnée d’une juste compensation financière pour encourager les pays concernés. « Notre sous-région est en passe d’être classée patrimoine commun de l’humanité. Une question demeure cependant, celle de la juste compensation de cette classification internationale en faveur des pays concernés », a souligné l’honorable Jean-Jacques Zam.

 

Cette position du député camerounais s’accorde parfaitement avec celle exprimée par les Chefs d’État africain, lors de la Semaine africaine du climat tenue au Gabon l’année dernière. Il est vrai, que le Gabon a obtenu, en juin 2021, 17 millions de dollars de l’Initiative pour la forêt d’Afrique centrale (CAFI, un programme soutenu par l’ONU), pour sa contribution à l’absorption du CO2 dans le monde grâce à ses programmes de préservation de sa forêt.

 

Mais pour le député camerounais, cette compensation devrait s’étendre aux autres pays de la sous-région, qui participent à la lutte contre le réchauffement climatique. Les parlementaires de la sous-région membres du REPAR-AC devraient donc, durant leurs assises, formuler dans ce sens, des propositions aux Chefs d’État de leurs pays respectifs.

 

 

Levi NGOMA  

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