Gabon/One Forest Summit : Ali Bongo toujours pour la valorisation financière des forêts tropicales

LIBREVILLE (Equateur) – Le One Forest Summit co-organisé par le Gabon et la France s’est achevé jeudi 2 mars au Palais Rénovation de la capitale gabonaise. En présence de plusieurs Chefs d’États de la sous-région et du président français, le président gabonais, Ali Bongo Ondimba a une nouvelle fois, interpeller la communauté internationale sur l’urgence, d’apporter une juste compensation financière aux pays africains, qui s’investissent via la préservation de leurs forêts tropicales, dans la lutte contre le réchauffement climatique, au bénéfice de l’humanité.

 

Plusieurs Chefs d’États de la sous-région Afrique centrale, le président français Emmanuel Macron, des ministres et des experts sur les questions environnementales, entre autres, étaient présents jeudi 2 mars au Palais Rénovation de Libreville, pour la clôture du Sommet One Forest, qui a débuté mercredi 1er mars dernier. Cet évènement international, co-organisé par le Gabon et la France, était consacré à la protection des forêts tropicales.

 

Dans son discours circonstanciel, le président gabonais, Ali Bongo Ondimba a une fois encore, en présence de ses pairs de la sous-région, interpellé les plus grands pollueurs de la planète, c’est-à-dire les pays occidentaux, sur l’urgence de respecter leurs engagements relatifs à une juste compensation financière aux pays africains du bassin du Congo-Ogooué notamment, qui depuis des décennies, se sont engagés dans la lutte contre le réchauffement climatique (qui menacent l’avenir de l’humanité), par la protection de leurs forêts.

 

« Ce sommet One Forest est également l’occasion de nous pencher sur l’exploitation durable de nos forêts et sur sa valorisation sur le plan social, sociétal, mais aussi financier, en juste retour des immenses services rendus à notre planète et à notre humanité. C’est un fait. Il n’y a pas meilleur investissement aujourd’hui, que l’investissement dans nos forêts », a déclaré le président gabonais.

 

Face au silence des pays pollueurs quant au respect de leurs engagements, Ali Bongo Ondimba rappelle à ces derniers, l’importance des forêts tropicales des pays de la sous-région. « Pour le reste du monde, nos forêts constituent un écosystème précieux, essentiel, qui protège notre planète contre des changements climatiques plus radicaux et la perte plus accélérée de la biodiversité. Nos forêts impactent également nos milieux urbains, là où se concentrent plus de la moitié de l’humanité », a indiqué le locataire du Palais Rénovation.

 

De même, poursuit le président gabonais, les forêts du Gabon et des autres pays de la sous-région, jouent aussi un rôle de régulateur. « Elles permettent de filtrer la pollution, de limiter l’ampleur des catastrophes naturelles, telles que les inondations, d’en atténuer les effets dévastateurs. Chers amis, nos forêts sont plus que précieuses, plus qu’indispensables. Elles sont vitales à notre planète comme à notre humanité », a-t-il martelé.

 

Rappelons qu’à la Cop26, les pays africains avaient exigé des compensations financières pour leur engagement contre le réchauffement climatique. A la Cop27, il a été décidé de la mise en place d’un fonds, pour les pertes et dommages, et qui n’est toujours pas opérationnel. Et lors de la semaine du climat de 2022 au Gabon, les Chefs d’États africains avaient encore interpellé la communauté internationale à respecter leur engagement à accorder des compensations financières aux pays africains.

 

 

Levi NGOMA

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