Gabon : Ali Bongo, une grande expérience et une volonté sans faille pour poursuivre le développement du pays

LIBREVILLE (Equateur) – Alors que tout le monde s’interroge sur la candidature ou non d’Ali Bongo Ondimba à la présidentielle d’août prochain, l’interview qu’il a accordé au Magazine panafricain Jeune Afrique semble y apporter une réponse assez claire.

 

Candidat ou non à la présidentielle d’août prochain, le président gabonais, Ali Bongo Ondimba continue de faire languir la communauté nationale et internationale. A deux mois de la présidentielle, le Chef de l’État ne s’est pas encore prononcé clairement sur ce sujet. Mais à travers l’interview qu’il a accordé jeudi 27 avril dernier au mensuel panafricain Jeune Afrique, il est évident qu’il sera candidat à la présidentielle d’août prochain.

 

« Mais, ce que je peux dire à ce stade, c’est que la vie m’a enseigné, entre autres leçons, une chose très importante : l’expérience est un atout énorme, surtout quand elle est couplée à la volonté. J’ai aujourd’hui une grande expérience et une volonté sans faille. Je compte bien en faire pleinement profiter mes compatriotes », a déclaré le président de la République, Ali Bongo Ondimba.

 

Une grande expérience et une volonté sans faille, qu’il compte faire profiter à ses compatriotes, est une phrase qui montre bien, qu’Ali Bongo Ondimba est candidat à sa succession pour continuer à servir les gabonais et à améliorer leurs conditions de vie.

 

Après deux mandats que d’aucuns estiment être des échecs, et ce, malgré des réalisations perceptibles par tous, le Chef de l’État est bien déterminé à poursuivre les grands chantiers qu’il a initiés depuis 2009, bien évidemment en évitant de commettre les erreurs du passé, qui ont ralenti le développement de son pays.

 

Parmi ces erreurs, il y a le style de gouvernance. Ali Bongo Ondimba a été clair avec Jeune Afrique. Les choses vont changer. Pour tous les projets qui seront menés dans le pays, afin de répondre de manière efficace aux attentes des gabonais, le président de la République entend « Renforcer les procédures d’évaluation et de suivi. Et, au moindre signal d’alerte, prendre les décisions qui s’imposent, sans passer l’éponge. C’est le cas aujourd’hui », a-t-il indiqué.

 

Pour le locataire du Palais Rénovation, il ne sera plus question de faire entièrement confiance aux personnes qui travailleront à ses côtés, et à qui il confiera une charge publique. Le passé,  qu’il se refuse de ressasser, l’a pleinement enseigné. « Je ne suis pas quelqu’un qui ressasse le passé, qui vit avec des regrets ou des remords. Je regarde l’avenir. Mais, comme je l’ai dit, certaines personnes m’ont déçu, car elles ne se sont pas montrées à la hauteur de la confiance que je leur avais accordée », a déploré le Chef de l’État.

 

En effet, c’est un secret de polichinelle : ceux qui avaient la confiance du président gabonais pour l’accompagner à développer le pays et améliorer les conditions de vie des populations, l’ont trahi en pillant les caisses de l’État. D’ailleurs, certains d’entre eux, sont actuellement en prison pour répondre de leurs actes.

 

Suivre personnellement les chantiers initiés par le gouvernement, par une présence régulière sur le terrain et une évaluation permanente de son action, est le style de management que le président Bongo Ondimba veut impulser, afin qu’aucun projet ne souffre d’un quelconque retard. C’est tout le sens de la tournée républicaine qu’il a entreprise dans le pays. Il ne s’agit pas seulement de s’imprégner des attentes des populations, mais surtout de s’assurer que les différents chantiers se déroulent bien et seront livrés dans les délais. Le bien-être des gabonais et le développement du pays en dépend.

 

En attendant la déclaration officielle de sa candidature qui ne saurait tarder, le président de la République veut achever son mandat actuel en menant à terme les projets en cours. « Chaque chose en son temps. J’ai un mandat à achever. Comme je l’ai dit le 31 décembre dernier, je serai président jusqu’à l’ultime minute de mon mandat. J’ai encore beaucoup de projets à initier. Les médias sont obnubilés par les élections, la quête du pouvoir. Mais les citoyens, eux, veulent de l’action, du travail. Ma préoccupation, ce ne sont pas les médias ni les réseaux sociaux, c’est le quotidien des gabonais, que je veux continuer d’améliorer », a dit le Chef de l’État.

 

 

James RHANDAL

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