La HAC met en garde les médias privés…

LIBREVILLE (Equateur) – Les médias privés qui continuent à médiatiser les activités de l’Union nationale (Un), parti politique de l’Opposition gabonaise, sanctionné par la Haute autorité de la communication (Hac), pourraient être à leur tour punis.

Réunie en séance plénière mardi dernier à Libreville, le président de cet organe de régulation de la communication au Gabon, a appelé les médias au respect de la déontologie. « La HAC attire l’attention des médias privés et surtout ceux en ligne, qui servent de plate-forme de relais aux Communications de cet ordre, à ne pas se départir des fondamentaux déontologiques qui fondent l’honorabilité de leur profession. Ceci devant constituer un rappel à l’ordre », a indiqué Raphaël Ntoutoume Nkoghe, président de la Hac.

Pour la Hac, la sortie de l’Union nationale (Un) le 5 décembre dernier, dont le communiqué lu par son vice-président et relayé par la presse, était un appel au soulèvement. « On serait tenté de se demander, face à quel ennemi ? Mais celui-ci semble tout désigné. Il s’agirait du Royaume du Maroc qui, selon lui, ferait du Gabon un Etat vassal », a indiqué Raphaël Ntoutoume Nkoghe, avant d’ajouter que « Le contenu de ce communiqué laisse entrevoir en filigrane une stigmatisation et un appel à la haine pour ce peuple frère du Maroc, dont le souverain aurait eu pour seul tort, d’accorder à son Excellence le Président de la République Ali Bongo Ondimba, l’hospitalité, l’attention et la bienséance que nécessite sa convalescence ».

La Hac interpelle l’Union Nationale de Zacharie Myboto, quant au contenu violent  de ses communiqués, car elles pourraient selon Raphaël Ntoutoume Nkoghe, « entraîner des dérapages aux conséquences imprévisibles ».

 

Levi NGOMA

 

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