Gabon : Ali Bongo appelle à la reconnaissance des droits successoraux des veuves

LIBREVILLE (Equateur) – La 13e édition de la journée internationale des veuves a été célébrée ce lundi 19 juin au Palais Rénovation, siège de la présidence de la République, en présence du Chef de l’État, Ali Bongo Ondimba et de la Première dame. Présenter les facteurs bloquants à la reconnaissance des droits successoraux des veuves et les solutions pour y faire face, était l’objectif cette commémoration, qui a permis au président gabonais d’interpeller les forces vives de la nation à œuvrer davantage pour la reconnaissance des droits des veuves.

 

Instituée par l’Assemblée générale des Nations-unies le 21 décembre 2010 à la suite des efforts entrepris par la Première dame du Gabon, Sylvia Bongo Ondimba, la journée internationale des veuves est célébrée dans le monde entier chaque 19 juin. Au Gabon, c’est au Palais Rénovation, siège de la présidence de la République, que ladite journée a été commémorée par les forces vives de la nation en présence du Chef de l’État, Ali Bongo Ondimba et son épouse.

 

Pour cette nouvelle édition, l’accent a été mis sur la sensibilisation quant aux procédures relatives aux droits successoraux des veuves et aux facteurs bloquants. Dans son discours de circonstance, le président gabonais, Ali Bongo Ondimba a rappelé à l’assistance, l’urgence de protéger les veuves qui peinent encore à jouir pleinement de leurs droits. « Parce que les veuves sont vulnérables, nous devons particulièrement les protéger », a indiqué le Chef de l’État.

 

En effet, d’après de nombreux spécialistes, plusieurs facteurs empêchent encore à la majorité des veuves au Gabon d’entrer en possession de leurs droits dans les meilleurs délais. Il s’agit, entre autres, de la résistance des pratiques coutumières, l’État civil, les lenteurs administratives, etc. A ce sujet, le locataire du Palais Rénovation a déclaré, que « les verrous administratifs doivent sauter pour un meilleur accompagnement de la veuve, pour qu’elle ne souffre plus ».

 

Pour sa part, la Première dame du Gabon, Sylvia Bongo Ondimba a souligné à l’assistance composée, entre autres, du Premier ministre et les membres du gouvernement, des présidents d’institutions, du corps diplomatique, des confessions religieuses et de l’administration centrale, quil est du devoir de chacun, de trouver des solutions durables pour mettre fin une fois pour toute, aux injustices que les veuves continuent d’endurer.

 

 

James RHANDAL

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