Gabon/Présidentielles 2023 : Mayila et Awassi appellent à l’apaisement

LIBREVILLE (Equateur) – Suite au discours de violence de certains leaders de l’opposition et candidats à la présidentielle du 26 août prochain, visiblement opposés à la modification de la loi électorale, le président de l’Union Pour la Nouvelle République (UPNR), Louis Gaston Mayila, et le député du 2e arrondissement de la commune de Moanda (Haut-Ogooué), Alexandre Awassi, ont récemment interpellé les acteurs politiques de l’opposition à oeuvrer pour la paix et l’unité nationale.

 

Les élections générales dont la présidentielle auront lieu samedi 26 août prochain. Lors de la concertation politique de février dernier entre les partis de la majorité et ceux de l’opposition, le président gabonais, Ali Bongo Ondimba avait clairement exprimé sa volonté de voir ces échéances électorales se dérouler dans un climat de paix, conscient des graves conséquences que la crise postélectorale de 2016 a eu sur le pays et la population. Nul besoin d’y revenir !

 

Cependant, vendredi 14 juillet dernier, certains leaders de l’opposition et candidats à la présidentielle d’août prochain, ont investi le Palais Omar Bongo Ondimba siège du Sénat, pour exprimer leur mécontentement quant à la modification du code électoral. Selon leurs allégations, le gouvernement et les parlementaires des deux chambres, n’avaient pas le droit de le faire en période électorale. Ce qui de leur point de vue constitue une violation de la constitution.

 

Les appels au peuple gabonais à se lever pour protester à leurs côtés contre cette modification du code électoral, ont fait craindre à plusieurs acteurs politiques du parti au pouvoir (PDG), de la société civile et même de l’opposition, une résurgence des violences de 2016. D’où les appels à l’apaisement véhiculés par quelques acteurs politiques dont le président de l’Union Pour la Nouvelle République (UPNR), Louis Gaston Mayila, et le député du 2e arrondissement de la commune de Moanda (Haut-Ogooué), Alexandre Awassi.

 

Le président de l’UPNR a, dans un entretien, demandé aux acteurs politiques de l’opposition et de la société civile de ne pas se tromper de cible. Le Gabon étant notre patrimoine commun, le préserver de toutes formes de destruction, est la responsabilité de tous. « Ceux qui demandent à brûler le pays se trompent. Nous sommes tous des gabonais. Cette terre nous appartient. Nous avons un pays à bâtir, nous devons le protéger de tout mal. Allez-vous diriger un pays que vous avez contribué à détruire ? Non ! », a déclaré l’opposant Louis Gaston Mayila.

 

Un point de vue largement partagé par le député Alexandre Awassi qui a eu, lui aussi, un entretien avec la presse nationale. Aux candidats aux élections générales du 26 août prochain, le député du 2e arrondissement de Moanda rappelle à tous, que ces échéances doivent susciter en chacun un sens élevé de responsabilité « afin de préserver nos acquis, notamment la paix », a-t-il souligné.

 

Par ailleurs, il a demandé aux populations de ne pas se laisser abuser par « des acteurs politiques qui préfèrent les entraîner dans le sensationnel en utilisant des discours empreints de haine et de vices, sans se soucier des conséquences irréversibles pour notre nation ».

 

Faisant allusion aux évènements postélectoraux de 2016, Alexandre Awassi a clamé, qu’ils doivent être évités à tout prix, car avertit-il, « De tels événements non seulement entravent le développement du pays, mais fragilisent également l’unité nationale ».

 

 

 

Levi NGOMA

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