Le Ministère de la santé fermera les structures sanitaires illégales

LIBREVILLE (Equateur) – La décision a été prise ce vendredi 21 décembre à Libreville, par le ministre d’Etat à la santé, Denise Mekam’ne Edzidzie.

 

Cette décision du ministre Mekam’ne Edzidzie, fait suite aux conclusions du rapport de la commission chargée de l’examen des dossiers des structures sanitaires privées de Libreville, Owendo et Akanda. L’opération d’immatriculation de ces structures, qui s’est déroulée du 18 mai au 21 juin dernier, a révélée que plusieurs établissements sanitaires n’étaient pas en règle.

 

En effet, sur 121 structures sanitaires privées recensées, aucune d’entre elle n’est en règle. D’après le président de la commission, Dr. Guy Patrick Obiang Ndong, les responsables de ces structures privées, n’ont jamais reçu l’autorisation du Ministère de la santé, pour ouvrir ces établissements sanitaires et y exercer la médecine.

 

Convoqués pour être contrôlés et immatriculés, afin de se conformer aux textes en vigueur dans le secteur de la santé, certains responsables des cliniques, polycliniques et autres, ont refusé de se présenter pour diverses raisons. Courroucée par l’attitude irresponsable et irrévérencieuse  des propriétaires de ces structures sanitaires, Denise Mekam’ne Edzidzie, a donc décidé de la fermeture de tous les établissements sanitaires qui ne sont pas en règles. Car, soutient-elle, il est inconcevable, que ces établissements qui s’occupent au quotidien de la santé des populations, ne disposent pas d’autorisation pour ouvrir et exercer.

 

Précisons que cette opération de fermeture se fera avec la collaboration du procureur de la République du Tribunal de première instance de Libreville. Mais avant, Denise Mekam’ne Edzidzie, a instruit la commission de contrôle, de procéder au contrôle des techniques de tous les établissements sanitaires de Libreville, Owendo et Akanda, en vue de s’assurer de leur conformité aux normes de santé.

 

Après l’Estuaire, l’opération se poursuivra également dans d’autres provinces du Gabon.

 

 

 

James RHANDAL

 

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