Gabon : Le président de la Transition reçoit le président centrafricain, Faustin Archange Touadera
LIBREVILLE (Equateur) – Le président de la Transition du Gabon, le Général de Brigade Brice Clotaire Oligui Nguéma a reçu mardi 5 septembre au Palais Rénovation, le président de la République centrafricaine (RCA), Faustin Archange Touadéra,
C’est en sa qualité de facilitateur du processus politique au Gabon, désigné par ses pairs de la sous-région, au lendemain du coup d’État militaire qui a mis fin au régime d’Ali Bongo Ondimba, que le président centrafricain s’est rendu au Gabon pour rencontrer le président de la Transition, le Général de Brigade Brice Clotaire Oligui Nguéma.
Lors du 4e sommet extraordinaire de la Communauté Économique des États de l’Afrique Centrale (CEEAC) qui s’est tenu lundi 4 septembre dernier en Guinée Équatoriale, la situation politique et sécuritaire du Gabon était à l’ordre du jour.
Les Chefs d’États de la sous-région ont condamné le coup d’État perpétré par les militaires gabonais, avant d’ordonner le retour à l’ordre constitutionnel. C’est donc, entre autres messages, que le président centrafricain est venu apporter au président de la Transition au Gabon, le Général de Brigade Brice Clotaire Oligui Nguéma.
Certainement informé des résolutions des présidents de la CEEAC, le président Oligui Nguéma avait rappelé à la communauté nationale et internationale, lors de ses échanges avec les forces vives de son pays, que ce coup de force était en réalité un acte visant la protection des populations gabonaises dont les vies étaient menacées par les tenants du pouvoir.
En effet, selon ses explications, le pouvoir en place qui venait d’organiser des élections générales dont la présidentielle, avait prévu un passage en force avec effusion de sang en utilisant les Forces de défense et de sécurité comme en 2009 et 2016. Refusant de se plier une nouvelle fois à cette sale besogne et informées d’une haute trahison au sommet de l’État, les Forces de défense et de sécurité n’ont eu d’autre choix que d’organiser un coup d’État et prendre le pouvoir pour préserver la paix et la vie des gabonais.
Ainsi donc, il y a eu certes un coup d’État qui a ébranlé l’ordre constitutionnel avec dissolution de toutes les institutions du pays et du gouvernement, mais un coup de force salutaire que les populations et toutes les forces vives de la nation soutiennent pleinement.
Levi NGOMA