Gabon : Le GIP : Une manœuvre d’intelligence chirurgicale signée Brice Clotaire Oligui Nguema

LIBREVILLE (Equateur) – Il est des décisions d’État qui relèvent du symbole, d’autres du courage, et certaines, plus rares, d’une intelligence chirurgicale. La création du Groupement d’Intérêt Public (GIP) par le président de la Transition, Brice Clotaire Oligui Nguema, fait partie de ces actes qui transforment silencieusement mais durablement la souveraineté d’une nation.

 

Depuis la privatisation de Gabon Telecom, ce qui était autrefois un fleuron national est devenu une simple machine à vendre du forfait et à faire du recouvrement. Aucune ambition technique, aucun souci d’investissement à long terme, aucun engagement pour les usagers.

 

Pire encore, Moov Africa Gabon Telecom n’a procédé à aucune embauche significative de jeunes gabonais, malgré un effectif dont plus de la moitié a dépassé les 50 ans. Son chiffre d’affaires a pourtant progressé de manière constante, grâce à l’exploitation de travailleurs temporaires précarisés, payés en violation des dispositions du Code du Travail gabonais. Et pendant ce temps, la quasi-totalité des activités de production est sous-traitée à des prestataires marocains, reléguant les PME gabonaises au rang de figurantes dans leur propre pays.

 

Pour couvrir le territoire Cabonais, Moov Africa loue la capacité de la fibre optique nationale, déployée par Accione et gérée par l’ANINF, bras technique de l’État. Cette infrastructure stratégique, propriété de l’État, est le véritable squelette numérique du pays. Moov Africa Gabon Telecom, sans cette fibre, n’est rien. Et s’il venait à en être privé, son système s’effondrerait.

 

En créant le GIP, le président de la cinquième République, a repris les rênes de notre infrastructure numérique nationale. Il redonne à l’État sa capacité de pilotage, de régulation, et de défense des intérêts nationaux.

 

Le GIP n’est pas un gadget administratif. C’est un rempart républicain. À sa tête, Brice Edgar Ponga, ancien architecte de la modernisation de Gabon Telecom, l’homme qu’il fallait, connaît parfaitement le terrain, les réseaux, et les dérives. Il a vu l’entreprise être bradée par des fossoyeurs de la République. Aujourd’hui, il est l’outil de la reconquête.

 

Le GIP entre ainsi dans les mains d’un bâtisseur, au service du pays et non des actionnaires étrangers. La digitalisation du service public, priorité affirmée du président de la cinquième République, ne pouvait se faire dans un contexte de privatisation de nos télécommunications.

 

Comment bâtir un État numérique performant lorsque les tuyaux, les flux de données et les serveurs sont contrôlés par des entités étrangères, déconnectées des réalités nationales ?

 

Il fallait reprendre la main. Redonner à l’État la maîtrise de ses infrastructures critiques, pour garantir un accès égal, sécurisé et fiable à tous les citoyens, des administrations aux écoles, des hôpitaux aux mairies. Le GIP est donc bien plus qu’un opérateur technique. Il est la pierre angulaire de la refondation de l’État numérique gabonais.

 

Pour conclure, nous dirons que l’État reprend sa place N’en déplaise à ceux qui profitent de la posture actuelle de Moov Africa Gabon Telecom, au mépris de la souveraineté de leur propre pays, le Gabon, sous la direction de Brice Clotaire Oligui Nguema, a choisi de redevenir maître de son destin numérique.

 

Et ce choix s’accompagne d’un impératif : remettre l’humain au centre, protéger les travailleurs gabonais, soutenir les PME locales, et briser le cycle de la dépendance et de la prédation étrangère.Dans la cinquième République, le pouvoir, ne doit pas se crier. Il doit s’exercer avec précision, intelligence, et responsabilité.

 

 

Jocelyn Louis NGOMA, Secrétaire général de la FETRAG

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