Gabon : Plainte de Sylvia Bongo et Noureddine Bongo contre l’État gabonais, un non événement 

LIBREVILLE (Equateur) – La conférence de presse tenue ce vendredi 4 juillet au Palais Rénovation par le porte-parole de la présidence de la République, Théophane Nzame-Nze Biyoghe, a mis en lumière des développements récents concernant une plainte déposée par l’ancienne Première dame, Sylvia Bongo Ondimba, et son fils, Noureddine Bongo Valentin, auprès d’un tribunal français.

 

Cette plainte, qui accuse l’État gabonais de séquestration et de torture, a été portée à l’attention de la présidence le jeudi 3 juillet. En réponse à ces accusations, la présidence a exprimé son étonnement face à la démarche jugée rocambolesque de Sylvia Bongo et de son fils, qui se trouvent actuellement en liberté provisoire pour des raisons de santé.

 

Poursuivis pour des crimes graves tels que la haute trahison, le détournement de fonds publics, et d’autres malversations financières, ils semblent avoir choisi de se présenter comme des victimes dans l’espoir d’échapper à la justice gabonaise.

 

« Ces chefs d’inculpation sont suffisamment graves pour mériter des réponses. Car les gabonais ont droit à la vérité sur la gestion qui a été faite de l’État et de ses ressources sous l’ancien régime », a indiqué le porte-parole de la présidence de la République.

 

Théophane Nzame-Nze Biyoghe a affirmé que la justice gabonaise poursuivra les procédures engagées contre eux. « La justice sera rendue au nom du peuple gabonais (….) L’État gabonais reste donc fermement engagé à défendre la vérité, la justice et la stabilité, dans le respect des droits humains et des principes républicains », a martelé le porte-parole de la présidence de la République.

 

Par ailleurs, la présidence de la République appelle les deux inculpés à concentrer leurs efforts sur la préparation de leur défense en vue de leur procès devant la justice gabonaise, plutôt que de se livrer à des actions qui pourraient être perçues comme une tentative de diversion ou de confusion judiciaire.

 

Il convient de rappeler que Sylvia Bongo Ondimba et son fils, Noureddine Bongo Valentin, ont été placés en liberté provisoire par la justice gabonaise le 16 mai dernier, en raison de préoccupations liées à leur état de santé.

 

 

Jaulene LEMBEME 

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