Nicole Assélé se moque de ses détracteurs

LIBREVILLE (Equateur) – Au lendemain de la rumeur rependue sur les réseaux sociaux, l’accusant d’avoir été arrêtée en France le week-end écoulé, en possession de 2 millions d’euros, soit 1 milliard 300 millions de FCFA, la directrice générale de la Caisse nationale de sécurité sociale (Cnss), Nicole Assélé, dément et invite ses détracteurs à plus d’imagination.

 

« Je laisse ceux qui racontent des histoires dans leur turpitude », c’est en ces termes, que la directrice générale de la Cnss, Dr. Nicole Assélé, a réagi face aux allégations mensongères  diffusées par un média en ligne et reprises sur les réseaux sociaux, l’accusant d’avoir été arrêtée le week-end écoulé en France, en possessions des sacs contenant 2 millions d’euros, soit 1 milliard 300 millions de FCFA.

 

« Comment pouvait-elle être arrêtée, alors qu’elle se trouvait à Montpellier en France, du 1er au 2 février dernier, aux obsèques de feu Pierre Edouard Valentin, beau-père du président gabonais, Ali Bongo Ondimba, par ailleurs son cousin ? », s’interroge un proche de la directrice générale de la Cnss, qui soutient qu’après ces obsèques, Nicole Assélé est rentrée au Gabon le dimanche 3 février dernier.

 

Des accusations mensongères qui d’après ses proches, auraient pour seul objectif : ternir l’image de Nicole Assélé auprès des entreprises de l’hexagone, qui ont décidé de lui faire confiance et d’accompagner la Cnss du Gabon dans ses différents projets. En effet, au cours de sa mission de travail en France en janvier dernier, Mme Assélé a devisé avec entre autres,  les responsables du groupe français Humanis, qui intervient dans le domaine de la protection sociale pour les entreprises que pour les particuliers, ainsi qu’avec les responsables de la Caisse nationale d’assurance vieillesse (Cnav) et la Caisse nationale d’assurance maladie de France (Cnam).

 

Cette fake new qui intervient quelques jours seulement après ces différentes rencontres, poursuivent ces derniers, révèle bien l’intention des détracteurs de la directrice générale de la Cnss. La question est de savoir pourquoi ? Pourquoi nuire à son image au point de vouloir faire échouer les partenariats qu’elle s’efforce d’établir à l’étranger pour le bien être des entreprises et des travailleurs du Gabon ?

 

Au regard des faits, c’est-à-dire son passage à la Fédération gabonaise de handball, à la tête du ministère des sports, et aujourd’hui à la Cnss, il est évident que sa pugnacité à faire bouger les lignes et sa rigueur à remplir efficacement les missions qui lui sont confiées, déragent plusieurs personnes tapis dans l’ombre et habituées à voir les choses se flétrir. A la tête de la Fédération gabonaise de handball (Fégahand), elle s’est investie dans la formation des jeunes handballeurs, et dans la promotion du handball au Gabon et à l’étranger. Ce qui lui avait valu la reconnaissance du président de la Fédération africaine de handball, Dr. Aremou Mansourou, en novembre 2017 d’une part, et une médaille honorifique en 2018, du président russe Vladimir Poutine, pour son implication personnelle dans la réussite du 19ème festival mondial de la jeunesse et des étudiants de Sotchi en Russie, d’autre part.

 

Nommée ministre des sports, Nicole Assélé a lancé pour la première fois au Gabon, le programme Libreville Fitness, qui permet d’initier les femmes à la pratique du sports pour lutter contre les maladies et accidents cardiovasculaires. Un programme qui est devenu un évènement national et qui a lieu chaque année. Durant son passage au ministère des sports, elle a également œuvré pour le respect des textes et procédures. Ce qui lui a valu le désamour de plusieurs de ses collaborateurs, qui dérangés dans leurs habitudes, finiront par réclamer sa tête.

 

On se souvient de son bras de fer avec la fédération gabonaise de cyclisme (Fégacy) et de la fédération gabonaise de football (Fégafoot), qui apprend-on, était consécutif au non respect des procédures et à l’absence des résultats. Il est donc fort possible, que les attaques dont Nicole Assélé est victime depuis quelques temps, seraient la conséquence des actions qu’elle mène depuis son arrivée à la tête de la Cnss, et qui aujourd’hui ont contribué au redressement de cette entreprise parapublique, qui commençait à péricliter avec une masse salariale devenue incontrôlable et un service public approximatif.

 

Toutefois, pour la directrice générale, ces allégations mensongères contre sa personne, n’ont aucun effet. « On ne lance pas des pierres sur un arbre qui n’a pas de fruits », a-t-elle déclaré dans un média en ligne. Ceci pour signifier qu’elle ne prête pas attention aux agitations de ses adversaires, et qu’elle entend continuer à œuvrer pour le bien être des entreprises et des travailleurs gabonais, qui attendent beaucoup de la Cnss.

 

James RHANDAL

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