Les transporteurs terrestres du Gabon en gilets jaunes pour protester contre le racket

LIBREVILLE (Equateur) – Les transporteurs terrestres regroupés au sein du Syndicat libre des transporteurs terrestres du Gabon (Syltteg) se sont réunis, ce jeudi 21 février à Libreville, pour dénoncer une énième fois le racket des policiers et gendarmes. 

 

Vêtus de gilets jaunes, symbole de détresse et de rébellion face aux agissements injustes des autorités, les transporteurs terrestres regroupés au sein du Syltteg, entendent bien protester contre les contrôles intempestifs des forces de police nationale (FPN), qui auraient pour seul objectif le racket des taximen et autres clandomen.

 

Regroupés au tour de leur président Jean Robert Menié, au marché de Nzeng-Ayong, dans le 6ème arrondissement de la commune de Libreville, les transporteurs du Syltteg, ont décidé de lancer dans les tous prochains jours, un vaste mouvement semblable à celui des gilets jaunes de France.

 

« La multiplicité des contrôles routiers dans l’espace et dans le temps, empêche les transporteurs de  vaquer sereinement à leur activité. Ce qui impacte le quotidien des populations qui ont d’énormes difficultés à trouver un moyen roulant pour se déplacer et vaquer à leurs activités. Des sommes d’argent faramineuses sont ainsi détournées tous les jours au profit des agents affectés à la circulation routière, appauvrissant ainsi les honnêtes citoyens, qui veulent vivre de leur métier de transporteur», a déploré Jean Robert Menié.

 

Afin d’obliger le gouvernement à prendre des mesures fortes visant à mettre fin à la pratique illicite du racket, qu’ils ne cessent de dénoncer, les transporteurs terrestres regroupés au sein du Syltteg, vont organiser une mobilisation générale tous les samedis. Ils envisagent également de mettre en place par zone d’activités, une pause de protestation contre le racket, de monter une caravane anti racket qui sillonnera toutes les administrations concernées, d’initier une campagne de sensibilisation à l’intention des transporteurs, afin qu’ils ne donnent plus de l’argent aux policiers et gendarmes etc.

 

 

James RHANDAL

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