Commission nationale des droits de l’homme : Le Premier ministre s’imprègne des réalités

LIBREVILLE (Equateur) – Les questions de fonctionnement de la Commission nationale des droits de l’homme, ont longuement été débattues le lundi 25 mars dernier à Libreville, au cours d’une séance de travail que le Premier ministre, Julien Nkoghé Békalé, a accordée au bureau de la CNDH, conduite par son président, Bertrand Homa Moussavou.

 

Le Premier ministre, Julien Nkoghé Békalé a reçu hier à son cabinet de travail une délégation de la Commission nationale des droits de l’homme. La rencontre, aux allures d’une visite de courtoisie, a permis au président de cette structure d’expliquer au chef du gouvernement l’organisation, le fonctionnement et la nouvelle vision de cette structure chargée de défendre les droits de l’homme au Gabon.

 

Bertrand Homa Moussavou en a profité avec le locataire de l’immeuble du 2 décembre pour lui présenter les difficultés liées au fonctionnement de la structure dont il a la charge. Il s’agit de l’insuffisance de trésorerie, notamment le rehaussement de son budget, afin que la CNDH soit aux normes conformément aux principes de Paris.

 

Cela demande, explique l’hôte de Julien Nkoghé Békalé, une relecture de la loi de 1986. Tout comme, il souhaite un redéploiement de ses membres et une multiplication des secteurs représentés au sein de la CNDH. Un chantier à bâtir, entendu que le vœu de maître Bertrand Homa Moussavou est de hisser la structure dont il a la charge aux standards internationaux conformément aux principes de Paris.

 

Soucieux des questions relatives aux droits de l’homme au Gabon, le chef du gouvernement s’est montré disponible à rechercher les solutions susceptibles de rendre davantage crédible la CNDH. Julien Nkoghé Békalé a dit à ses interlocuteurs l’intérêt qu’accorde le Chef de l’Etat à la commission nationale de droits de l’homme pour qu’elle soit véritablement une institution digne de ce nom jouissant d’une autorité administrative à même de répondre aux attentes de notre pays sur le plan national et international, ceci conformément aux instruments juridiques internationaux des droits de l’homme ratifiés par le Gabon.

 

Au nom de la CNDH, Bertrand Homa Moussavou a indiqué que la situation des droits de l’homme au Gabon est en perpétuel mouvement « comme dans tous les pays, affirme-t-il, la situation des droits de l’homme est en pleine évolution, à la recherche de perfectibilité. Il n’y a pas un seul pays au monde où les droits de l’homme sont statiques et considérés comme respectés d’une manière systématique », dans la mesure où il y a toujours un idéal à atteindre. C’est donc parmi nous, poursuit-il « que nous allons rechercher les solutions de type pédagogique ».

 

Pour y parvenir, l’orateur propose des actions de sensibilisation et d’éducation des populations. Il convoque un changement de paradigme et de mentalité pour comprendre que les droits de l’homme ne sont pas un état statique mais une structure qui a un rôle majeur dans l’évolution de notre société.

 

 

Levi NGOMA (Source : Primature)

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