Aider les leaders syndicaux à comprendre l’environnement syndical

LIBREVILLE (Equateur) – C’est l’enjeu de l’atelier sur la situation des syndicats au Gabon, qui a débuté ce mercredi 24 avril à Libreville, à l’initiative de la Confédération syndicale gabonaise (Cosyga) avec l’appui technique de la Confédération syndicale internationale (CSI).

 

D’après le secrétaire général de la Cosyga, Philippe Djoula, cet atelier qui est rehaussé par la présence du secrétaire général adjoint de la CSI, Mamadou Diallo, et du secrétaire général de la CSI-Afrique, Kwasi Adu-Amankwah, a entre autres objectifs, d’expliquer aux leaders syndicaux gabonais, l’architecture d’une organisation syndicale. Une initiative, explique-t-il, qui découle de l’anarchie observée dans l’environnement syndical gabonais, en termes d’organisation, de fonctionnement et de représentativité.

 

Des appréhensions confortées par l’étude menée par la CSI sur la situation des organisations syndicales en Afrique. En effet, soutient le secrétaire général adjoint de la CSI, Mamadou Diallo, l’étude a montré que dans les pays africains dont le Gabon, le mouvement syndical est fragmenté, c’est-à-dire qu’il y a une prolifération de syndicats et de centrale syndicales. « Par exemple au Gabon, nous avons découvert qu’il y a 24 centrales syndicales et plus de 300 syndicats professionnels », a-t-il confié.

 

Un nombre qui d’après le SGA de la CSI, n’est pas un avantage, mais plutôt une faiblesse pour la lutte syndicale au Gabon. « C’est une dispersion des forces syndicales, et cela ne rend pas efficace le travail des syndicats en matière de défense des intérêts des travailleurs, mais aussi au niveau de l’efficacité du dialogue social au sein des entreprises et en relation avec le gouvernement », a déclaré Mamadou Diallo.

 

Pour corriger cette fragmentation du mouvement syndical au Gabon, la CSI et la Cosyga, veulent regrouper au maximum et développer, l’unité syndicale et renforcer les capacités des dirigeants syndicalistes, pour qu’ils soient en mesure de prendre en charge, les préoccupations des travailleurs gabonais.

 

Au terme des travaux de cet atelier qui s’achèvent ce vendredi 26 avril à Libreville, un plan d’action sera élaboré pour renforcer le mouvement syndical gabonais.

 

Levi NGOMA

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