Meurtre d’un patient au CHU de Libreville : La direction générale de l’hôpital s’explique…

LIBREVILLE (Equateur) – Au lendemain du meurtre de Max Martial Mba Ekoh, au service neurologie du Centre hospitalier universitaire de Libreville (CHUL), le Dr. Marie Thérèse Vane épse Ndong-Obiang, directeur général de cet établissement sanitaire, a tenu à apporter des éclaircissements sur cette affaire qui défrais la chronique depuis quelques jours.

 

Max Martial Mba Ekoh, admis au service neurologie du Centre hospitalier universitaire de Libreville (CHUL) pour un AVC hémorragique, a été tué le dimanche 12 mai dernier, par une dame qui s’est introduite furtivement dans sa chambre d’hôpital, en se faisant passer pour une infirmière. Cette dernière lui a administré une substance médicale, qui l’a conduit de vie à trépas.

 

C’est donc pour apporter des éclaircissements sur les circonstances de ce meurtre, qui s’est produit dans un service du CHUL, que la direction générale de l’hôpital a organisé un point de presse ce lundi 13 mai à Libreville. D’entrer de jeu, le directeur général du CHUL, Dr. Marie Thérèse Vane épse Ndong-Obiang, a tenu à préciser que cette dame dont l’identité n’a pas été révélée, ne fait par partie des effectifs du personnel médical ou paramédical de l’hôpital.

 

Pour commettre son forfait, explique le directeur général du CHUL, l’indélicat s’est introduite dans l’enceinte de l’hôpital en se faisant passer d’abord pour une malade, puis pour un agent de santé « afin de commettre un acte répréhensible dans le service Neurologie ». Une machination qui l’a permis de tromper facilement la vigilance du personnel de sécurité et paramédical.

 

La victime qui souffrait déjà d’un AVC hémorragique, s’est vu administrer par la présumée meurtrière, une substance médicale qui lui sera fatale. « En effet, cette personne inconnue de nos services, aurait injecté dans le soluté de la perfusion, une ampoule d’Acupan, qui est un antidouleur, à un patient hospitalisé dans notre établissement pour un AVC hémorragique… », a expliqué le Dr. Marie Thérèse Vane épse Ndong-Obiang.

 

Après son acte ignoble, poursuit le directeur général du CHUL, la dame a tenté de prendre la fuite, avant d’être rattrapée par le personnel de sécurité et médical de l’hôpital, qui l’ont remise à la police judiciaire. Après une enquête interne, qui a permis d’établir la chronologie des faits et d’identifier les acteurs, souligne Mme Vane épse Ndong-Obiang, le procureur de la République a été saisi, afin qu’une enquête soit ouverte pour qu’on sache les raisons de ce meurtre et bien entendu, les éventuels commanditaires.

 

Toutefois, le directeur général du CHUL tient également à rassurer les patients hospitalisés et leurs parents, quant au renforcement du plan de sécurité de l’hôpital. « En effet, la direction générale du CHUL, tout en rassurant les patients hospitalisés à ce jour, est en train de renforcer son plan de sécurité pour que ce genre d’incident ne se répète plus. Pour cela nous sollicitons la compréhension des usagers pour le respect des dispositions seront prises pour la sécurité des patients », a-t-elle conclu.

 

 

Levi NGOMA

 

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